Trois raisons d'interdire la pornographie
Une fois élu, je rouvrirai les maisons closes, mais j’interdirai la pornographie : tradition républicaine. Le vice ne doit pas envahir la société.
La pornographie est le fruit vénéneux de l’idéologie cosmopolite, qui s’attaque à la morale et à la famille.
Cette consommation de pornographie est susceptible d’avoir un impact sur la culture populaire, comme l’indique le livre de Mary Eberstadt et Mary Anne Layden intitulé Les coûts sociaux de la pornographie (2010)*. Nul doute que le nombre de scènes de sexe dans les films, notamment américains, a augmenté. Il a doublé entre 1998 et 2005.
Les statistiques de l’Internet Pornography Statistics de 2008 montrent que la pornographie est trop facilement accessible. Chaque seconde, environ 28 258 internautes regardent de la pornographie en ligne. Chaque jour, environ 116 000 personnes recherchent de la pornographie infantile, ou pédopornographie. En 2005, 13 585 vidéos/DVDs pornographiques de type “hard-core” sont sortis aux USA, pour 1 300 en 1998.
La normalisation du sexe conduit les individus, en particulier les jeunes, à changer leur perception des femmes et du sexe en se faisant une idée complètement déformée de la chose. Des pratiques qu’ils considéraient jusqu’alors comme bestiales et répréhensibles deviennent, avec l’habitude, tout à fait normales. Des images violentes à répétition perdent leur capacité à choquer, avec le temps.
La pornographie désensibilise sur les thèmes de la violence. Une analyse effectuée en 2007 (p. 39 de l’ouvrage précédemment cité) indique que les 50 vidéos adultes les mieux vendues contiennent 304 scènes dont la moitié consiste en des agressions verbales, et plus de 88% montrent des agressions physiques.
Il y a donc trois raisons centrales d’interdire la pornographie.
1. La protection de l’enfance.
2. L’outrage aux bonnes mœurs.
3. L’effet de dépendance, comme pour la drogue.
Le lupanar est l’abcès de fixation du vice dans une société civilisée. Le vice a pignon sur rue dans la société cosmopolite.