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Communiqué de Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron à propos de l’inscription de l’IVG dans la Constitution française, le 1er mars 2024 :

C’est avec consternation que nous apprenons les résultats du vote du Sénat, à la suite de l’Assemblée nationale, ouvrant la voie à l’inscription dans la Constitution française de « la liberté garantie à la femme d’avoir recours à l’IVG ». 50 sénateurs seulement se sont courageusement élevés contre l’idéologie dominante. C’est une nouvelle avancée de la « culture de mort » (Jean Paul II) ou de la « culture du déchet », tant décriée par le Pape François.

La France, qui détient déjà le triste record du nombre annuel d’avortements (233 000 en 2022), sera l’un des premiers pays à inscrire l’IVG dans la Constitution comme un droit fondamental, performance qui devrait assurément nous faire honte. La classe politique est-elle si dénuée de conscience éthique pour en arriver à un si déplorable résultat ? Les députés et les sénateurs se laisseront-ils interpeller par ces paroles fortes de saint Jean Paul II : « Lorsqu’une majorité parlementaire ou sociale décrète la légitimité de la suppression de la vie humaine non encore née, même à certaines conditions, ne prend-elle pas une décision ‘tyrannique’ envers l’être humain le plus faible et sans défense ? La conscience universelle réagit à juste titre devant des crimes contre l’humanité dont notre siècle a fait la triste expérience. Ces crimes cesseraient-ils d’être des crimes si, au lieu d’être commis par des tyrans sans scrupules, ils étaient légitimés par l’assentiment populaire ? » (Évangile de la vie n. 70). Car, ce qui est présenté comme une victoire du droit des femmes est en réalité une nouvelle atteinte contre la vie humaine en son commencement, autrement dit : un « crime abominable » (Concile Vatican II), le « meurtre délibéré d’une personne humaine innocente », comme l’a rappelé avec force le Pape saint Jean Paul II dans son encyclique l’Évangile de la Vie.

N’y a-t-il pas d’ailleurs une offense faite à la science, une sorte de régression scientifique, quand on invoque « le droit de la femme à disposer de son corps », comme si la génétique moderne n’avait pas montré depuis longtemps que l’embryon est dès la première cellule fécondée un organisme vivant, distinct de celui de sa mère et dont la molécule d’ADN contient toute l’information génétique qui fera de cet embryon telle ou telle personne humaine, avec toutes ses caractéristiques propres ?

À travers ce projet de loi constitutionnelle, on prétend ni plus ni moins valoriser la femme contre l’enfant à naître qui demeure le grand oublié des débats. Ce faisant, on est loin de résoudre le problème des femmes, souvent contraintes à avorter en raison de difficultés sociales et économiques, environ 70% des femmes ayant recours à l’IVG. Les nombreuses confidences reçues au confessionnal de la part de femmes ayant eu recours à l’avortement – et beaucoup de psychologues pourraient en dire autant – nous confirment dans l’idée que l’avortement est toujours un drame et une source de profonds traumatismes pour la femme.

Les parlementaires, réunis en Congrès le 4 mars, s’honoreront-ils d’un sursaut de conscience ou bien deviendront-ils responsables devant l’histoire de la plus grande transgression qui soit, celle de l’interdit de tuer ? En tout cas : « Dieu se fera le juge exigeant de toute violation du commandement ‘tu ne tueras pas’, placé à la base de toute la convivialité de la société. Il est le ‘goël’, c’est-à-dire le défenseur de l’innocent » (Évangile de la Vie n. 53).

J’invite donc les fidèles du diocèse qui le pourront à prier et à jeûner à cette intention, le lundi 4 mars, alors que le Congrès sera appelé à ratifier ce projet de loi constitutionnelle.

Remarque d’Henry de Lesquen :

L'inscription dans la constitution française du droit à l'avortement, autrement dit du droit de tuer un enfant non encore né, à la demande de sa propre mère, est une honte et un scandale abominable. On n'oubliera pas que Marine Le Pen a voté pour cette forfaiture à l’Assemblée nationale, avant de recommencer au congrès le 4 mars 2024. Ses mains resteront à jamais marquées du sang des innocents que l'on massacre. La choah des enfants français qui résulte de la loi du 17 janvier 1975 conçue et proposée par l'horrible Simone Veil a déjà fait douze millions de morts (deux fois six).

[Le] communiqué de Mgr Aillet [est] tout à fait remarquable, sauf sur un point : il invite seulement les fidèles catholiques à jeûner et à prier. Or, il s'agit de politique. Il aurait mieux valu qu'il appelât à ne pas voter pour ces élus moralement vils et criminels qui ont inscrit le droit à l'avortement dans la constitution.

Remarque de Théophile :

Il y a fort à parier que l'objection de conscience soit la prochaine sur la ligne de mire et que ce cirque autour de la constitutionnalisation n'ait comme but réel que de, de facto sinon de jure, supprimer cette clause. Manuel Bompard, LFI, par exemple, a exprimé ce souhait.

 

Message d’Henry de Lesquen, le 3 mars :

L'Europe revit, dixit Bardella ? Non, « Europa delenda est ! », il faut détruire l'Europe, c'est-à-dire l'Union européenne ! On ne peut pas voter pour quelqu'un qui veut faire revivre ce Machin qui détruit la France.

 

Question de « T », le 6 mars :

Un homme de droite ne doit-il pas croire à l'existence de mérites, fautes et péchés collectifs ?

En effet, le jour du jugement dernier est un jugement collectif sur toute l'humanité. Le mérite des ancêtres est la raison d'être de la noblesse, de l'existence de la nation, et du droit à la nationalité. En Inde, le karma s'applique aussi collectivement.

Mais cela va à l'encontre de notre morale traditionnelle qui ne reconnaît que des individus.

Réponse d’Henry de Lesquen :

Non. Il n'y a pas de responsabilité collective. Il y a simplement le sentiment d'appartenir à une communauté dont on est solidaire.

Le jugement dernier sera individuel.

 

Message de « T », le 13 mars :

Je découvre à l'instant qu'il existe un caractère Unicode spécialement créé pour que certains Juifs puissent écrire le signe mathématique '+' sans faire de croix :

﬩ U+FB29

SIGNE PLUS ALTERNATIF DE CARACTÈRE HÉBRAÏQUE

Ce symbole est parfois utilisé en Israël à la place du signe plus international (+), car ce dernier symbole ressemblerait à une croix chrétienne.

Unicode est la norme de référence pour l'encodage des caractères en informatique.

Ainsi, des livres de maths israéliens écrivent 1﬩1=2 par haine du Christ. Quelle bêtise !

Réponse d’Henry de Lesquen :

En effet, les Juifs religieux ont la haine du christianisme et des chrétiens. Tous les matins, dans leur prière, ils prononcent une formule de malédiction contre les chrétiens.

 

Fil de Pierre-Marie Sève sur le réseau social « X », le 24 mars :

Peu de Français le comprennent, mais la démocratie est aussi en train d’être volée par des magistrats non-élus, qui font discrètement la politique de la France.

Voici 9 décisions récentes où des juges se sont pris pour le législateur :

1. La Cour européenne des Droits de l’Homme (la fameuse CEDH) a demandé à la France d’autoriser le syndicalisme dans l’armée (2014).

2. La Cour administrative d’appel de Bordeaux a annulé l’expulsion d’un homme asthmatique, originaire du Bangladesh et sans titre de séjour, car le Bangladesh a un air trop pollué. C’est le principe de « réfugié environnemental » (2020).

3. Le Conseil d’Etat a rétabli le regroupement familial supprimé par le gouvernement Raymond Barre au nom d’un droit (inventé) à la vie familiale normale. Depuis ce jour, le gouvernement français n’a simplement plus le droit de restreindre l’immigration. (1978)

4. Le Conseil d’Etat a annulé l’expulsion d’un homme, tchétchène, condamné 4 fois en 4 ans, notamment pour apologie du terrorisme, car l’apologie du terrorisme ne serait pas un « acte de terrorisme ». (2021)

5. Le Conseil constitutionnel a supprimé le délit d’» aide au séjour irrégulier » notamment en inventant un nouveau principe de « fraternité ». (2018)

6. Le Conseil d’Etat accepte le regroupement familial en cas de polygamie. La seconde épouse (et ses enfants) d’un polygame béninois pouvait donc le rejoindre en France. (1980)

7. En pleine crise sanitaire, le Conseil d’Etat oblige le gouvernement à prévoir une exception à la diminution des visas, concernant le regroupement familial. (2021)

8. Selon la Cour de Justice de l’Union européenne, être sans papier n’est plus un délit et ne peut même pas faire l’objet d’une garde à vue. (2011)

9. La Cour européenne des Droits de l’Homme a condamné la Belgique pour avoir extradé un terroriste tunisien vers les Etats-Unis, car il y encourait la peine de perpétuité réelle. La Belgique a même ensuite été condamnée à lui payer 90.000 euros en dédommagement (!).(2011)

Toutes ces décisions font aussi écho aux révélations des « juges Soros », grâce au travail du Centre européen pour le droit et la justice, qui prouve que de nombreux juges de la CEDH sont liés à Georges Soros et sa fondation ultrapolitisée.

J’ose donc poser la question : vivons-nous en démocratie (pouvoir du peuple) ?

 

Question de Magnis Théoderick, le 27 mars :

Pensez vous que pour rétablir l'ordre en France il faudrait faire comme le président du Salvador ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

La situation de la France est heureusement infiniment moins grave que n'était celle du Salvador. Ce pays était livré aux maras, bandes de jeunes qui multipliaient les meurtres. Pourtant, le président Bukele n'a pas rétabli la peine de mort. En France, pour en finir avec l'insécurité, il faut d'abord engager une politique de réémigration. Ensuite, faire comme en 1883, avec Waldeck-Rousseau, ministre de l'intérieur : des lois répressives, en rétablissant bien entendu la peine de mort. Cette politique a eu un tel succès qu'elle a vidé les prisons.

 

Question de « Yqa », le 28 mars :

Que pensez-vous de Richard Dawkins ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

Richard Dawkins est un savant remarquable. Dommage qu'il se soit égaré dans des domaines qui ne relevaient pas de sa compétence, la philosophie et la religion, où il a dit des bêtises. Le transformisme en général et l'évolutionnisme en particulier ne sont en rien des arguments contre l'existence de Dieu ni contre le dogme de la création du monde par Dieu.

 

Remarque de Léon, le 2 avril :

La seule chose que nous ayons aujourd'hui en commun avec Marine Le Pen, c'est sa sympathie pour les chats.

 

Lettre de saint Charles de Foucauld à René Bazin, de l'Académie française, le 29 juillet 1916 :

Monsieur,

[…]

Des musulmans peuvent-ils être vraiment Français ?

Exceptionnellement, oui. D’une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s’y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l’un, celui du mehdi (NDLR : dans l’islam, le mehdi est le sauveur attendu à la fin des temps), il n’y en a pas ; tout musulman, (je ne parle pas des libre-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu’à l’approche du jugement dernier le mehdi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l’islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non-musulmans. Dans cette foi, le musulman regarde l’islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s’il est soumis à une nation non musulmane, c’est une épreuve passagère ; sa foi l’assure qu’il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l’engage à subir avec calme son épreuve ; « l’oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s’il se tient tranquille, il se retrouve intact le jour de la libération », disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu’aux Allemands, parce qu’ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d’honneur, caractère guerrier, esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècle : mais d’une façon générale, sauf exception, tant qu’ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du mehdi, en lequel ils soumettront la France.

De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu’on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d’apostasie, un renoncement à la foi du mehdi.

[…]

Votre humble serviteur dans le Cœur de Jésus.

Charles de Foucauld.

 

Question de « Timeus », le 13 avril :

Que pensez-vous de Georges Sorel ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

De Georges Sorel, j'ai lu les « Réflexions sur la violence ». Avec Proudhon, il fait partie des socialistes sincères et sympathiques. Il a raison de voir dans la violence l'un des moteurs de l'histoire, mais c'est vrai de la conquête plus que de la lutte des classes. Sa conception de l'histoire est fausse, puisqu’il croit à tort que les causes et les effets sont forcément du même ordre de grandeur. On ne peut que rejeter comme fausses et dangereuses la quasi-totalité de ses idées, même sa critique de la bourgeoisie. Le syndicalisme révolutionnaire est à jeter dans les poubelles de l'histoire.

« Timeus » :

Qu'entendez-vous par : « Il croit à tort que les causes et les effets sont de mêmes grandeur » ?

Henry de Lesquen :

Il me semble que c'est clair. Beaucoup pensent comme Georges Sorel que les causes et les effets sont du même ordre de grandeur, autrement dit que les petites causes ne peuvent pas avoir de grands effets. Depuis Henri Poincaré, la théorie du chaos nous a familiarisés avec l'effet papillon. Pascal disait déjà : « Le nez de Cléopâtre, s'il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. » Mais pour un socialiste comme Sorel, c'est la lutte des classes qui détermine le cours de l'histoire et il s'en persuade en vertu de son faux principe que seules les grandes causes ont de grands effets.

 

Devinette d’Henry de Lesquen, le 14 avril :

Le cosmopolitisme a supplanté l’idéologie de Karl Marx, le marxisme, forme moderne du collectivisme, après la révolution de 1968, quand la gauche a basculé du second vers le premier. Ce bouleversement intellectuel et politique a été préparé par l’influence de la psychanalyse de Sigmund Freud, de l’anthropologie relativiste de Franz Boas, de la théorie pure du droit de Hans Kelsen, du structuralisme de Claude Lévi-Strauss – qui a même réussi à contaminer les mathématiques par l’entremise du groupe Bourbaki fondé par André Weil –, de la sociologie relationnelle de Norbert Elias.

Quel est le point commun entre tous ces auteurs ?

Suite :

Et encore, on vous a épargné l'école de Francfort : Adorno, Horkheimer, Marcuse.

Deuxième devinette :

La révolution de 1968 a été faite en France par Cohn-Bendit, Geismar, Sauvageot, Krivine, Benny Lévy. Quel est l’intrus ?

 

Citation de Histoires de la Révolution et de l'Empire de Patrice Gueniffey, Perrin, 2011 :

Taine a été le plus profond des représentants de l'interprétation de l'histoire de Napoléon comme aventure. La sienne est ordonné autour de la figure du héros dont la volonté domine toute forme de nécessité au point de se confondre avec l'histoire globale de l'époque : celle-ci est l'histoire d'un individu, presque la manifestation extérieure de son caractère. L'histoire se résorbe dans la psychologie. Taine considérait l'époque napoléonienne comme un entracte dans le cours de l'histoire, un anachronisme dépourvu de signification : sans origines, sans héritages.

Il voit en Napoléon la réincarnation des condottieri, un prédateur qui s'abat sur une France épuisée par dix années de révolution et qui exploite sa proie pour assouvir sa grande ambition : la « monarchie universelle ». L'histoire de l'époque napoléonienne n'est rien d'autre que l'histoire de l'ego napoléonien - démesuré - et de son déploiement extérieur.

Comme toutes les interprétations du personnage, celle là comporte une part de vérité : c'est une tentative pour penser l'évidente démesure et étrangeté du personnage, rapporté à la société française post-révolutionnaire.

Taine, d'ailleurs ne nie pas l'existence d'un héritage : Napoléon a donné à la France une administration, une monnaie, des institutions qui vont façonner le visage pour plus d'un siècle. Mais cette part utile, positive, inscrite dans la nécessité, est précisément, selon Taine, ce qui porte le moins sa marque personnelle. Ce qu'il a fait d'utile, d'autres l'auraient fait, pas si vite, pas si bien, avec un esprit plus libéral, mais enfin, ils l'auraient fait. Ils auraient poursuivi, comme lui l'œuvre de centralisation administrative et de rationalisation étatique engagée par l'Ancien Régime. La part de la nécessité, dans l'histoire napoléonienne, réside dans le mouvement profond de l'histoire française — que Taine déplore — que constitue, au moins depuis le règne de Louis XIV, la centralisation et la réduction au profit de l'Etat, des libertés locales et du rôle des corps intermédiaires. Ce qui fait sa grandeur — désastreuse aux yeux de Taine —, ce n'est pas qu'il prenne le relais de la monarchie absolue et des Jacobins, c'est la poursuite, par la guerre et les conquêtes, d'un rêve de domination universelle qui n'est en accord ni avec l'histoire française ni avec l'esprit de la société moderne, et qui n'appartient qu'à lui.

 

Questions de Théophile, le 17 avril :

Peut on considérer que les francophones de Wallonie, de Romandie, du Val d'Aoste, des autres vallées occitanes du Piémont, des Îles anglo-normandes et du Val d'Aran soient également des Français bien qu'ils n'aient jamais, ou très momentanément, fait parti du royaume de France ?

Doit on considérer que les populations non francophones de périphéries parfois récemment acquises que sont les Catalans, les Flamands, les Franciques mosellans, les Alsaciens, les Ligures de la Roya, les Basques et les Corses ou même les Bas-Bretons (dont je suis issu paternellement, comme vous je crois) sont pleinement des Français, ou qu'ils sont, au moins partiellement, étrangers ?

Réponses d’Henry de Lesquen :

Je réponds non à la première question. Ne confondez pas l'ethnie française et la nation française.

Et oui à la seconde question, pour la même raison : ils sont pleinement français.

 

Question de Léon, le18 avril :

Quelle est votre appréciation de la philosophie de Schopenhauer, en particulier de son ouvrage Le Monde comme volonté et comme représentation et de la conception du bonheur qu'il y développe ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

Arthur Schopenhauer est un des plus grands penseurs de l'humanité. C'est le philosophe de la volonté par excellence. Je le range parmi les sept plus grands philosophes, aux côtés d'Aristote le Stagirite, de saint Augustin d'Hippone, du bienheureux Jean Duns Scot, de René Descartes, de Guillaume Leibniz et de Martin Heidegger. Son ouvrage majeur, « Le monde comme volonté et comme représentation » a été remarquablement traduit en français.

Je vous conseille aussi « Les fondements de la morale ». Il y surmonté l'aporie de la contradiction entre la liberté et la nécessité en s'appuyant sur ce qu'il y a de meilleur chez Emmanuel Kant (et c'est sans doute tout ce qu'il y a à retenir de celui-ci), c'est-à-dire la distinction du noumène et du phénomène.

Mais on ne peut le suivre dans son pessimisme radical, quand même on ne serait pas chrétien et que l'on ne croirait pas à l'au-delà. Ni dans sa thèse de l'illusion du monde, qui lui vient du vêdanta.

Sa conception du bonheur est hémiplégique. Non, le bonheur ne se réduit pas à la privation de la souffrance. D'ailleurs, il l'admet plus ou moins : la connaissance pure apporte un bonheur positif et il l'a lui-même éprouvé. Ses considérations sur l'art sont peu convaincantes. Le sentiment de la beauté nous apporte un bonheur qui n'est pas une privation de la laideur.

Mais le principal défaut de sa conception du bonheur, c'est qu'il ne voit pas que chaque instant de bonheur est pour nous un moment d'éternité. Pourtant, sa philosophie aurait dû le conduire à penser que le flux du temps était une illusion.

 

Billet d’Henry de Lesquen, le 19 avril :

L'État n'a absolument pas pour mission de « réduire les inégalités ». C'est le point de vue de la gauche, qui est l'expression idéologique de l'utopie égalitaire. La justice n'est pas l'égalité. En matière d'enseignement, il faut avant tout donner les meilleures chances aux meilleurs élèves, même si cela doit accroître les inégalités, parce que ce sont d'abord les élites qui font la grandeur de la nation. C'était au fond le principe de l'école républicaine, avec la sélection et les concours.

Quant à l'accroissement du temps scolaire, c'est une forme de collectivisme qui soustrait l'enfant à la famille.

 

Question de Luc, le 11 mai :

Que pensez-vous de la politique de réémigration organisée par le gouvernement britannique de Rishi Sunak ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

Elle est loin d'être à la hauteur du sujet… et elle est organisée par un immigré !

Précisions de « T » :

Le plan phare du parti conservateur d'envoyer des demandeurs d'asile au Rwanda, annoncé par Boris Johnson en avril 2022, n'a encore à cette heure-ci déporté personne. Les premiers vols sont annoncés pour juin 2024.

Chaque déportation coûtera aux contribuables britanniques 1,8 million de livres pour les 300 premières personnes que le gouvernement expulsera vers Kigali, d'après le Bureau d'audit national. (The Guardian (2024)). « Même si le Royaume-Uni ne déporte personne, Sunak s'est engagé à payer 370 millions £ selon l'accord de cinq ans. »

En 2023, le gouvernement de Rishi Sunak a accordé 1,4 million nouveaux titres de séjour, dont :

·       616K visas de travail (421K en 2022, 239K en 2021)

·       605K visas étudiant (623K en 2022, 435K en 2021)

·       81K visas regroupement familial

·       32K visas 'programme de parrainage pour l'Ukraine'. (147K en 2022)

Ce n'était sûrement pas une bonne idée de se choisir pour dirigeant un immigré qui n'a pas une goutte de sang indigène… ni Boris Johnson.

 

Question de « Brennus », le 16 mai :

Quelle est votre analyse sur la situation : la France doit-elle accorder plus d'autonomie ? La partition de la Nouvelle-Calédonie entre territoire peuplé d'autochtones et celui peuplé de Blancs est-elle une solution ? Peut-on à la fois soutenir le nationalisme en France (la France comme pays de Blancs et qui doit le rester) et en même temps soutenir le maintien de la Nouvelle-Calédonie sous autorité française et donc indirectement sous l'autorité de non-autochtones ? Auriez-vous des arguments défendant le maintien des blancs de Nouvelle-Calédonie malgré le fait qu'ils n'en soient pas autochtones ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

Évidemment. Droit de conquête. Nous sommes des conquérants. Nous ne voulons pas être conquis justement parce que notre vocation est de conquérir.

Je ferai un article un jour sur le thème : « Droit de conquête ou droit des peuples autochtones ? »

Les Canaques sont de race australoïde et donc très primitifs. Ils nous doivent tout.

 

Henry de Lesquen dédicaçant le minimum doctrinal du Carrefour de l’Horloge, le 25 mai :


Question du Prince de Friedland, le 28 mai :

Louis XVI a t-il eu raison d'aider les insurgés américains ? Auriez-vous fait la même chose à sa place ?

Réponse d’Henry de Lesquen :

Bien sûr que non. Ce fut une double faute. D'une part, le coût de la guerre a ruiné les finances publiques et a conduit à la convocation des états généraux. D'autre part, en soutenant les insurgés américains contre le roi d'Angleterre, il a marqué un but contre son propre camp : il a légitimé et propagé les idées révolutionnaires. Louis XVI était un imbécile.

Question de « T » :

Pensez-vous que la Louisiane était tenable dans un bon scénario ?

Elle représentait en 1803 la moitié du territoire colonisé et non mexicain des États-Unis d'aujourd'hui.

Réponse d’Henry de Lesquen :

Oui, si la France en avait fait une priorité au lieu de faire la guerre à l'Europe.

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