La pire fripouille de la république
- Henry de Lesquen
- 30 sept.
- 12 min de lecture
1. Appelons un chat un chat et Sarkozy une fripouille. Le mot n’est pas trop fort. Le jugement récent rendu le 25 septembre 2025 dans l’affaire Kadhafi qui va l’envoyer en prison n’est que le couronnement d’une kyrielle d’affaires pénales où il a été impliqué… et où, parfois, il aurait dû être impliqué sans l’avoir été. Il a déjà été condamné trois fois : définitivement dans l’affaire Bismuth, qui lui a déjà valu une peine de prison ferme, aménagée en surveillance électronique avec bracelet ad hoc à la cheville ; en première instance et en appel dans l’affaire Bygmalion, où l’on attend l’arrêt de la cour de cassation ; en première instance, donc, dans l’affaire Kadhafi, où il a fait appel – tout comme, au demeurant, le parquet national financier (PNF), qui a trouvé le jugement bien trop clément.
2. L’affaire Kadhafi est d’une gravité exceptionnelle. Pour gagner l’élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur, a demandé et obtenu l’aide du régime libyen. Ses deux acolytes, Claude Guéant, à l’époque son directeur de cabinet, et Brice Hortefeux, son ami intime et ministre délégué, sont allés quémander de l’argent à un criminel, Abdallah Senoussi, chef des services secrets libyens, qui avait été condamné en France par contumace en 1999 à la perpétuité pour avoir perpétré dix ans plus tôt l’attentat contre le DC10 de la compagnie UTA qui avait fait 170 morts, dont cinquante français. Ces deux crapules, toute honte bue, n’ont eu aucun scrupule à traiter avec cet homme qui avait du sang sur les mains.
L’affaire principale se complique d’une autre affaire pour subornation de témoins en bande organisée parce que Sarkozy et ses complices ont obtenu de Ziad Takieddine, l’intermédiaire qui avait révélé le pot aux rose, qu’il désavouât ses premières déclarations.
Juste après son élection en 2007, le président Sarkozy a reçu Kadhafi en grande pompe et celui-ci a planté sa tente dans le jardin d’un hôtel particulier à Paris.
On ne peut qu’admirer le travail de fourmi que le parquet national financier a accompli en l’occurrence. Les preuves réunies contre Sarkozy sont accablantes. Les représentants du parquet financier se sont mis à trois pour requérir contre Sarkozy et ses complices, accusés de corruption, association de malfaiteurs, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne électorale. Le 27 mars 2025, après près de vingt-quatre heures de réquisitions, le procureur a demandé que Nicolas Sarkozy fût condamné à sept ans de prison ferme, 300.000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité. Il avait dénoncé un « pacte de corruption faustien avec l’un des dictateurs les plus infréquentables ». Et il avait ajouté : « Une fois élu président de la république, il a poursuivi l’exécution du pacte de corruption en détournant les moyens de sa fonction pour favoriser les intérêts du régime libyen. » « L’argumentation du parquet a été dans l’ensemble dévastatrice », a dû admettre le chroniqueur judiciaire Stéphane Durand-Souffland (Le Figaro, 28 mars 2025).
3. L’histoire ne s’arrête pas là, et l’infamie atteint ensuite son comble, quatre ans plus tard, à l’occasion des « printemps arabes » de 2011 manigancés, comme les « révolutions de couleur », par la Fondation Open Society (Société ouverte) de Georges et Alexandre Soros, d’une part, par la CIA, d’autre part, travaillant main dans la main, Nicolas Sarkozy, président de la république française, a lancé une offensive militaire contre la Libye qui a précipité ce pays dans une anarchie dont il n’est pas encore sorti en 2025 et qui s’est traduite au passage par l’assassinat de Mouammar Kadhafi. Il ne pourra plus parler pour révéler que Nicolas Sarkozy lui avait dû son élection.
4. On voit que l’accusation de participation à une association de malfaiteurs, constituée, outre Nicolas Sarkozy lui-même, de Claude Guéant, Brice Hortefeux et Ziad Takieddine (ce dernier étant mort opportunément dans un hôpital libanais deux jours avant le jugement), tout autant que les trois autres chefs d’accusation qui n’ont pas été retenus par le tribunal, sont très en deçà de la réalité. En vérité, dans cette affaire, Nicolas Sarkozy a commis un crime de haute trahison par une entente occulte avec un État étranger. Il serait passible de la peine de mort si celle-ci n’avait pas été abolie.
5. Bien que cela paraisse inimaginable, Sarkozy a fait pire encore en commettant un autre crime de forfaiture et haute trahison pour lequel il ne sera jamais jugé, en signant le traité de Lisbonne en 2007 et en le faisant adopter par le parlement, alors même que celui-ci reprenait presque intégralement le projet de constitution européenne que le peuple français avait repoussé par référendum en 2005, à peine deux ans plus tôt. Cette violation cynique et délibérée de la volonté populaire par le chef de l’État ne sera malheureusement jamais sanctionnée. N’oublions pas que dans ce traité qu’il a signé, il est dit expressément que le droit européen est supérieur aux constitutions nationales. Le conseil constitutionnel aurait dû la censurer, mais il a scandaleusement prétendu que cette disposition était sans valeur parce qu’elle n’était que dans une annexe du traité....
6. Le chœur des protestations indignées de tous ces gens qui crient à l’injustice, qui dénoncent une justice politique, devrait soulever la nausée pour les honnêtes citoyens. Dans le procès Kadhafi comme dans les autres, les preuves sont accablantes. Les défenseurs de l’indéfendable Sarkozy multiplient les sophismes. Ils soulignent que le document révélé par Mediapart en 2012 au moment de l’élection présidentielle que Sarkozy a perdue contre Hollande et qui a déclenché l’affaire était un faux. Et alors ? Il reste assez de preuves sans celle-là. Du reste, il n’est pas rare que des faux soient fabriqués par les adversaires d’un coupable avéré afin qu’il n’échappe pas, dans l’esprit du faussaire, à une condamnation méritée (voyez le cas de O.J. Simpson… et même celui du faux Henry dans l’affaire Dreyfus, mais c’est une autre histoire). Du reste, il n’est pas certain que ce document soit un faux. Sarkozy a perdu le procès en diffamation qu’il avait intenté à Mediapart et, dans ce cas, la justice a estimé que le document était authentique.
On nous dit aussi que le tribunal a abandonné trois chefs d’accusation sur quatre, ce qui prouverait que Sarkozy n’aurait rien à se reprocher… Raisonnement absurde. On peut regretter que le tribunal n’ait pas suivi les réquisitions très fournies et très probantes du PNF, mais cet excès de prudence ne fait que renforcer la seule accusation qui ait été retenue, l’association de malfaiteurs.
7. On nous serine que si Nicolas Sarkozy a été poursuivi et condamné dans diverses affaires pénales, ce n’était pas qu’il fût coupable, c’était parce que les juges étaient de gauche et qu’ils voulaient abattre un innocent qui était de droite. Passons sur le fait que Sarkozy n’était pas vraiment de droite, mais soulignons qu’en réalité la justice s’est plutôt montrée d’un grande indulgence envers lui. Dans la tragique affaire de Karachi, qui a fini par faire des dizaines de morts parmi les Français, l’ancien premier ministre Édouard Balladur, qui avait financé sa campagne présidentielle malheureuse de 1995 par des rétrocommissions, a été curieusement relaxé par la cour de justice de la république tandis que ses collaborateurs directs à Matignon ont été condamnés. Or, Sarkozy était directeur de la campagne de Balladur et pouvait difficilement ignorer les modalités crapuleuses du financement de celle-ci. En outre, il était ministre des finances et c’est lui qui a autorisé la création au Luxembourg de la société financière par laquelle est passé l’argent des rétrocommissions. Pourtant, Sarkozy n’a pas été impliqué dans la procédure.
8. De même, dans l’affaire Bygmalion, où il s’agissait cette fois-là du financement de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2012, celui-ci a dépensé 40 millions d’euros pour sa campagne alors que le plafond était fixé à 20 millions. La différence a été financée par le parti UMP grâce à un système perfectionné de fausses factures qui a valu des poursuites pour abus de biens sociaux, complicité ou recel, à l’encontre des collaborateurs de l’UMP et des dirigeants de la société Bygmalion. Bizarrement, Jean-François Copé, président de l’UMP à l’époque, n’ a pas été inquiété le moins du monde alors que, là aussi, il est difficile d’imaginer qu’il ait pu ignorer les turpitudes que commettaient ses subordonnés. Quant à Sarkozy, il n’a été poursuivi que pour dépassement des dépenses de campagne, délit mineur, alors qu’il eût été plus que logique de le poursuivre aussi et surtout pour recel d’abus de bien sociaux.
9. Pour en revenir à l’affaire Kadhafi, là encore la justice a été fort indulgente, en attendant du moins l’arrêt de la cour d’appel, puisque le tribunal a fait mine de croire que les dizaines de millions d’euros versés par la Libye n’étaient pas arrivés à bon port, ou du moins qu’on n’avait pas la preuve absolue qu’ils l’avaient été. On en perd la trace au moment où Takieddine les retire en espèce d’une banque suisse. Mais qui peut croire sérieusement que Takieddine ait tout gardé pour lui ? Si c’était le cas, il n’aurait pas eu besoin d’espèces et il n’aurait pas conservé les meilleures relations avec Sarkozy et son équipe dans les années qui ont suivi.
On dira que le tribunal a été très méchant puisqu’il a envoyé Sarkozy en prison. Mais, d’une part, le mandat de dépôt est prononcé une fois sur deux en première instance dans les affaires pénales. Du reste, à la différence d’Alexandre Djouhri, qui a été arrêté à l’audience, Sarkozy a bénéficié d’un mandat de dépôt différé qui lui a évité cette humiliation. Il l’aurait pourtant grandement méritée. D’autre part, bien que l’on nous ressasse que Nicolas Sarkozy est « présumé innocent » puisqu’il a fait appel, il est en réalité certainement coupable. Donc, en raison de la gravité des faits, il était légitime qu’il fût incarcéré. L’exécution « provisoire », c’est-à-dire immédiate, s’imposait.
10. Ayant été condamné définitivement pour corruption dans l’affaire Bismuth, Nicolas Sarkozy, ancien président de la république, a été déchu de l’ordre de la légion d’honneur. Le général François Lecointre, grand chancelier de la Légion d’honneur, s’en est expliqué dans les colonnes du Figaro (25 juin 2025) : « L’ancien soldat que je demeurerai toute ma vie est viscéralement attaché à la règle. » Or, l’article L61 du code de la Légion d’honneur dit que toute personne condamnée à une peine d’emprisonnement sans sursis égale ou supérieure à un an est exclue de l’ordre. C’est le cas de Nicolas Sarkozy, condamné à trois ans de prison, dont un an ferme, pour corruption active et trafic d’influence dans l’affaire Bismuth, et bien qu’il ait bénéficié d’un aménagement de peine. Le général Lecointre ne pouvait pas faire autrement que d’exclure l’ancien président.
Ce fut un tollé ! On ne pouvait pas s’attendre à mieux de la part du pauvre Henri Guaino, qui fut le porte-plume et le porte-coton de l’ex-président, mais, plus curieusement, Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a cru bon de joindre sa voix au chœur des hypocrites et il a même rendu visite à Sarkozy pour lui témoigner son soutien. On pourrait épiloguer sur la signification de ce geste quand on songe que Sarkozy, entre autres forfaitures, avait signé en 2007, juste après son élection, le traité de Lisbonne, qui portait atteinte à la souveraineté nationale. Mais ce n’est pas le sujet politique que nous voulons traiter maintenant, c’est uniquement la question juridique de la culpabilité ou de l’innocence de Nicolas Sarkozy dans les nombreuses affaires pénales où son nom est apparu.
11. En l’espèce, dans l’affaire Bismuth, la culpabilité de Sarkozy ne faisait aucun doute. Il a été tenu pour coupable six fois de suite et par des magistrats différents, devant le tribunal de grande instance, puis devant la cour d’appel, enfin devant la cour de cassation, qui l’ont condamné en suivant les réquisitions du parquet et les conclusions du juge d’instruction. Cette belle unanimité devrait convaincre les plus sceptiques. Le quotidien Le Monde avait publié la transcription des conversations que Sarkozy avait eues avec son avocat, maître Thierry Herzog, pour corrompre Gilbert Azibert, procureur général de la cour de cassation, afin qu’il influençât la chambre criminelle et qu’elle restituât à l’intéressé son agenda, avec la liste de ses rendez-vous compromettants. La lecture de ces conversations ne laissait aucun doute sur la culpabilité des deux compères. C’est d’ailleurs ce qu’avait dit le procureur devant la cour d’appel en soulignant que l’on avait rarement une preuve matérielle aussi irréfutable dans une affaire de corruption.
Les amis et partisans de Sarkozy ont fait preuve d’une mauvaise foi punique, y compris le chroniqueur judiciaire du Figaro, Stéphane Durand-Souffland, qui est sans doute techniquement le meilleur dans sa catégorie de toute la presse française, mais qui est souvent d’une partialité invraisemblable en entortillant les faits pour créer la confusion dans l’esprit du lecteur. On nous a expliqué que Sarkozy n’avait pas eu satisfaction puisque son pourvoi avait été rejeté. Et alors ? Cela prouve tout au plus que l’influence d’Azibert sur les magistrats de la formation de jugement avait des limites. On insiste sur le fait qu’Azibert n’a pas obtenu sa prébende, qui devait être une nomination à un poste de la principauté de Monaco et lui aurait assuré un complément de rémunération fort appréciable après sa mise à la retraite. Mais là, l’objection est aberrante. En effet, Sarkozy utilisait un téléphone mobile enregistré au nom d’un certain Bismuth, juif émigré en Israël, pour échapper aux écoutes de la police et croyait donc pouvoir parler librement à son avocat. Et c’est ce qu’il a fait jusqu’à ce qu’une taupe les prévienne qu’ils étaient écoutés. Alors, du jour au lendemain, ils ont changé de ton. Il n’était évidemment plus question d’intervenir à Monaco en faveur d’Azibert.
12. Les sarkophiles ont aussi dénoncé le fait que l’on avait écouté les conversations d’un justiciable avec son avocat, qui sont théoriquement protégées. Les magistrats en ont décidé autrement et à bon droit, car l’organisation d’un pacte de corruption ne relève pas franchement du métier d’avocat. Sarkozy ayant déposé un recours devant la cour européenne des droits de l’homme (CEDH), il n’est pas impossible que celle-ci lui donne raison, on ne sait jamais. Mais cela ne changerait rien à l’évidence à sa culpabilité sur le fond. On se souvient d’une affaire incroyable qui s’est déroulée à New York. Un Juif de Brooklyn avait assassiné un dirigeant palestinien et le FBI avait réuni des preuves accablantes qui ne laissaient aucun doute sur sa culpabilité. Mais le juge, qui était juif également, a estimé que le FBI n’avait pas respecté la procédure et que les preuves ne pouvaient pas être retenues. Il a donc acquitté le criminel. C’est un exemple topique des aberrations du prétendu État de droit, qui aboutit à un déni de justice en écartant les preuves pour des raisons de pure forme. Donc, même si Sarkozy avait satisfaction devant la CEDH, cela ne changerait strictement rien à sa culpabilité dans l’affaire Bismuth, qui est patente.
13. Si nous prenons la peine de faire le bilan calamiteux des affaires de Sarkozy, c’est évidemment que nous le tenons pour un adversaire politique. Pour autant, nous sommes ici d’une totale et parfaite objectivité. C’est ainsi que nous avons toujours proclamé urbi et orbi que Sarkozy était innocent dans l’affaire Bettencourt. Le juge Gentil, qui ne méritait pas son nom, l’avait poursuivi pour abus de faiblesse parce que, comme tant d’autres hommes politiques, Nicolas Sarkozy avait rendu visite à Liliane Bettencourt, milliardaire de son état, et qu’elle lui avait remis, comme elle l’avait fait avec tous, une enveloppe ou une sacoche remplie de billets de banque pour le remercier de sa courtoisie. Cette dame était riche et généreuse et, bien qu’elle ne fût pas de la première jeunesse, elle était parfaitement consciente de ce qu’elle faisait. Il n’y avait nul abus de faiblesse et le juge Jean-Michel Gentil a bien été obligé finalement de renoncer aux poursuites qu’il avait abusivement engagées.
14. Un autre exemple achèvera de convaincre le lecteur de notre parfaite objectivité, mais il s’agit cette fois-ci de Dominique Strauss-Kahn. On se doute bien que nous ne portons pas ce sinistre individu, qui est un homme de gauche, dans notre cœur. Qui plus est, il est moralement ignoble et pervers : érotomane, vicieux, partouzard, échangiste. Mais ce n’est pas parce qu’il est moralement coupable qu’il l’est juridiquement. Nous avons donc affirmé haut et fort, par souci d’honnêteté, que Strauss-Kahn était innocent tant dans l’affaire du Sofitel de New York que dans celle du Carlton de Lille. Du reste, pour ce qui est du Sofitel, tout porte à penser que Strauss-Kahn a été victime d’un complot et, tenez-vous bien, que ce complot a selon toute vraisemblance été ourdi par Sarkozy, qui voulait éliminer un concurrent pour sa campagne présidentielle de 2012.
15. Chose remarquable, l’affaire Bismuth était au carrefour de trois autres affaires visant Sarkozy. La première, c’était donc l’affaire Bettencourt, au cours de laquelle on avait saisi son agenda. Sarkozy avait demandé qu’il lui fût restitué et il avait dû se pourvoir à cet effet devant la cour de cassation. La deuxième, c’était l’affaire Kadhafi. Le parquet national financier, qui menait l’enquête, avait mis Sarkozy sur écoute, ce qui a déclenché une tout autre affaire, dite Bismuth. Mais pourquoi Sarkozy tenait-il tant à récupérer son agenda ? Apparemment, parce qu’il y avait là les preuves de ses multiples rencontres avec l’escroc Bernard Tapie. C’est alors qu’avait été organisé le cadeau de 403 millions d’euros qui lui a été accordé en 2008 en vertu d’un arbitrage frelaté pour conclure un contentieux avec le Crédit lyonnais. Les complices de Tapie ont été condamnés, mais il était déjà mort pour sa part. Les agissements de Nicolas Sarkozy, président de la république, dans cette affaire, étaient couverts par l’immunité présidentielle, mais sa compromission a nourri le dossier pénal, d’un part, et était politiquement compromettante pour lui, d’autre part.
16. La liste des affaire dans lesquelles Nicolas Sarkozy a été impliqué donne le vertige. Elle-est ici non exhaustive :
affaire de Karachi, 1995
affaire de Kadhafi, 2007
affaire de Tapie, 2008
affaire du Qatar, 2010
affaire des sondages de l’Élysée, 2011
affaire de Courbit, 2012
affaire de Bygmalion, 2012
affaire dite Bismuth, 2014.
Ces affaires sont au demeurant d’une gravité très variable, mais certaines, on l’a vu, sont gravissimes.
Plus coupable que Sarkozy, on meurt !
L' attentat du DC10 de la compagnie UTA n'a pas été commis par les libyens, je ne dirais pas ici par qui, mais a été perpétré pour une sombre histoire de retro commission non verser pour une vente d'armement...
Et je ne dirais pas ici non plus pour quel type d'armement, car je ne veut pas mourir tout de suite..
Bonne journée a vous tous...
Quelle fripouille
En realite, c'est toute la Ve qui est atteinte, Si on reprend l'histoire, on voit un "age d'or" qui coincisde avec la IIe legislature (1962-1967), puis, parce que "le gaullisme est une praxis", la cohabitation, (1981-2007) qui inaugure l'avenement du parti du congres d'Epinay, puis le "caca framcais" Takkiedine), (2007=2017) heritier logique du precedent. l'aprete de l'actuel president demontre la fragilite du regime. La Ve be peut pas fonctionner; elle repose necessairement sur la corruption et la trahison. Il me peut y avoir de republique "sagement organisee" sans responsabilite. C'est le roi Louis XVIII qui a introduit la responsabilite ministerielle (declarations de Saint-Ouen et de Cambrai), Le celbre general de Gaulle a commis une lourde faute en declarant que le…
Sarkozy s'inscrit parfaitement dans la culture et les valeurs de la Ve Republique, Avant lui et Ziad Takkiedine. il y avait eu Chirac et les HLM de Paris, les valises de billets de la Francafrique. Lorsque la Francafrique a ete liquidee dans le cadre de l'affaire Elf, il a bien fallu chercher ailleurs. Or "l.Etat doit avoir une tete. c'est-a-dire un chef" . Et le peuple souverain a bien confirme l'election de Sarkozy, et ipso facto legitime les iirregularites constatees par Mediapart. Car ou irait-on si un juriste d'esprit etroit disait que l'election etant entachee de fraude et que le quinquennat declare nul?
La verite est que l'organisation judiciaire est soumise a la loi de l'Etat, c;est-a-dire celle du parti…