Viol sans contrainte et autres sujets de discussion
- Maurice Seclin

- il y a 2 jours
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Viol sans contrainte
Henry de Lesquen
Nouvelle victoire du délire féministe : le critère du viol n'est plus la contrainte, mais le non-consentement, notion élastique, vague et indéterminée, ce qui ouvre désormais la porte à une foule de plaintes abusives et met les hommes, amoureux ou non, à la merci du caprice des femmes, aussi légères soient-elles, ou à leur esprit de vengeance, si l'homme a été infidèle.
Cette proposition de loi aberrante et scandaleuse, qui judiciarise les rapports sexuels, même dans le mariage, puisque la cour de cassation a admis qu'il pût y avoir un viol entre époux, a évidemment été adoptée à l'unanimité. Il n'y a pas eu un seul représentant du peuple pour s'y opposer au nom de la décence et du bon sens. Ainsi, au moment où les États-Unis d'Amérique ont engagé une contre-révolution anticosmopolite, la France patauge dans la fange du cosmopolitisme.
Stephan
Pas besoin d'être infidèle pour mériter selon une femme la vengeance !
Paul
Je me demande vraiment comment ils vont caractériser l'absence de consentement devant un tribunal.
François
Des applications sont en train de voir le jour pour cela ou apparemment les deux valides le consentement, c'est un contrat (les rendez-vous vont être magiques).
Henry de Lesquen
Fausse garantie. La fille dira qu'elle était d'accord pour ceci, mais non pour cela.
Paul
Elle pourra aussi dire que la signature a été faite sous la pression, sous l'emprise de l'alcool, etc.
General
Il serait toujours possible, en apparence, d’imaginer un protocole juridique ou technologique prétendant garantir le consentement. Par exemple, un contrat intelligent enregistré sur une blockchain où chaque individu déposerait un jeton propre à son identité afin de sceller l’accord initial. Mais la question cruciale demeure ! Comment l’homme, désormais présumé coupable par principe, pourrait-il démontrer qu’à l’instant premier le consentement fut donné, tandis qu’à l’instant suivant il serait prétendument retiré ? La temporalité même du désir humain rend toute prétention à une preuve absolue logiquement contradictoire. Un consentement qui doit être vérifié à chaque minute ou même seconde, cesse d’être un acte libre, il devient une sorte de flux juridiquement instable, impossible à objectiver. Une société qui confie aux affects féminins la maîtrise du droit finit toujours par abolir la responsabilité, ruiner la présomption d’innocence, et sanctifier l’arbitraire au nom de l’émotion.
Ville juive, maire musulman : les leçons de l'élection new-yorkaise
Henry de Lesquen
Je vais vous surprendre. L’élection de Zohran Mamdani à la mairie de New York est à mes yeux une bonne nouvelle. C’est un immigré naturalisé américain d’origine indienne, né en Ouganda, musulman comme son père, bien que sa mère soit hindoue. Plus précisément, c’est un Khoja : un Gujerati chiite duodécimain, par son père, et il est de race caucasoïde sans métissage apparent. Idéologiquement, il est carrément et ouvertement socialiste. De gauche, donc, mais fort peu cosmopolite. Il s’en tient au service minimum sur les questions de « genre » et sa femme, d’origine syrienne, porte un voile islamique sur les cheveux. Il est quand même immigrationniste, évidemment. Alors, me direz-vous ? Il y a deux bonnes raisons, sinon de s’en féliciter, n’exagérons rien, du moins de tenir cette élection pour un événement plutôt positif.
Premièrement, l’élection d’un musulman pro-palestinien, antisioniste, dans la première ville juive du monde est inouïe. Il y a deux millions de Juifs à New York pour une population totale de huit millions et ils tiennent les media. La victoire de Mamdani marque un recul sans précédent du pouvoir ou de l’influence du groupe juif aux États-Unis comme dans le reste du monde. Or, le fait est que cette influence ou ce pouvoir s’exerce en général, individuellement ou collectivement, chez nous comme ailleurs, en sens inverse de nos intérêts nationaux, de Simone Veil à Gabriel Attal, en passant par Robert Badinter ou Laurent Fabius, et, au-delà de ces cas particuliers, si l’on pense à l’action communautariste et subversive du Congrès juif mondial, du CRIF ou de la LICRA, sans même parler des ingérences de l’État israélien.
Deuxièmement, cette élection va modifier les équilibres au sein du parti démocrate en renforçant son aile gauche, ce qui va éloigner son programme et sa ligne politique de son centrisme traditionnel. De plus, elle va marquer ce parti dans l’opinion du sceau infamant du socialisme, lequel est honni de la grande majorité des citoyens américains. Le virage à gauche du parti démocrate va augmenter les chances de succès du candidat républicain en 2028. Or, pour que la contre-révolution anticosmopolite engagée par Donald Trump ne soit pas un feu de paille, il est essentiel que son successeur soit républicain comme lui. On peut être certain qu’il continuera dans la même voie si c’est J.D. Vance.
Tito Toti
Ou pour reprendre notre empereur Napoléon : ne jamais interrompre un ennemi qui fait une erreur.
Jean le Taxé
Effectivement, cette perspective tient debout mais elle me semble optimiste. Je crois plutôt que l'État profond est capable de projeter une guerre civile aux États-Unis contre Trump.
La notion d'ennemi dans l'Évangile
Henry de Lesquen
Lorsque Jésus dit d’aimer son ennemi, il s’agit de l’ennemi personnel et privé, echtros en grec, inimicus dans la traduction en latin, et non de l’ennemi public, polemos en grec, hostis en latin. En français, nous n’avons qu’un seul mot. Jésus n’a pas demandé d’aimer les ennemis de la nation.
Tito Toti
Il s’agit d’aimer son ennemi, car nous devons aimer le pécheur et haïr le péché. Par ailleurs, aimer ne veut pas dire laisser faire, mais se conjugue parfaitement avec neutraliser.
Sébastien R.
Sur quelle source vous appuyez-vous ?
Pierre
La Bible.
Sébastien R.
Laquelle ?
G. B.
La précision apportée par Henry de Lesquen est salutaire. Pourquoi et comment suivre ce canal en ayant la faiblesse de penser que c'est en demandant minablement des « sources » qu'on fera preuve de son habileté à ne pas s'en laisser conter ? Il ne s'agit que d'ouvrir une Septante ou une Vulgate pour y remonter, à la source. Quand on vous cite un mot grec et un mot latin, n’avez-vous pas votre source ?
Maurice Seclin
Tout-à-fait, à ce détail près que les Évangiles grecs ne font pas partie de la Septante, qui est la traduction grecque de l'Ancien Testament.
Henry de Lesquen
Précision : la version originale des Évangiles est en grec, comme le reste du Nouveau Testament. Il n'y a pas d'autres Évangiles que les grecs.
J'ajoute que la théorie d'un original hébraïque (défendue par Carmignac et Tresmontant) est absurde. Tout ce que l'on peut dire, c'est qu'il y a des sémitismes dans le texte, mais ils viennent de l'araméen et non de l'hébreu, qui était une langue morte depuis quatre siècles à l'époque du Christ. Ils s'expliquent soit par la corruption du grec parlé par les Juifs, soit par le fait que la langue maternelle de l'évangéliste était l'araméen, soit par une mauvaise traduction des logion, notes prises par saint Matthieu ou d'autres apôtres, qui étaient bien, eux, en araméen (voir par exemple la sixième invocation du Notre Père : « Ne nous faites pas entrer en tentation » au lieu de « Faites que nous n'entrions pas en tentation »).
Sébastien R.
Faut-il se référer au grec ou au latin? Ce ne sont pas le mêmes langues. Et vous mentionnez des termes en grec. Au demeurant, cela n'a pas d'importance. Il serait normal que la Bible ne comporte pas la notion « d'ennemi de la nation » puisque le christianisme, comme son cousin abrahamique l'islam, ne reconnaît pas les nations. Comme l'a dit le Juif Saul de Tarse, inventeur de votre religion moyenne-orientale : « il n'y a plus ni Juifs ni Grecs, ni homme ni femme ». Ainsi s'ensuit que vous devez laver les pieds des congoïdes comme votre infaillible pape argentin, ou lécher les pieds de Léon XIV, votre infaillible pape mulâtre. Conséquence naturelle d'une religion intrinsèquement non-européenne, égalitariste, communisante et cosmopolite.
Henry de Lesquen
Quel salmigondis !
1. La distinction dans le vocabulaire entre ennemi public et ennemi privé existe tout autant en latin qu'en grec : hostis, inimicus et polemos, echtros. Ce sont Carl Schmit et Julien Freund qui ont insisté sur ce point pour réfuter des contresens sur le message du Christ.
2. Vous affirmez que l'ancien judaïsme ne connaissait pas les ennemis de la nation. Je dois dire que, là, votre niveau d'inculture et d'ignorance est abyssal. Je reste pantois devant tant de bêtise ! Comment osez-vous traiter d'un sujet dont vous ne connaissez pas le premier mot ? Selon le récit pseudo-historique de l'Ancien Testament, les gentils Israélites ont multiplié les populicides des peuples autochtones de la Palestine, les autres nations ou « Goyim ».
3. Il est tout à fait faux que le christianisme ne reconnaisse pas les nations. « Allez et enseignez toutes les nations », a dit le Christ aux apôtres. Le christianisme est universaliste et non cosmopolite. La confusion entre universalisme et cosmopolitisme est une sottise propagée par la PND, prétendue nouvelle droite.
4. Le judaïsme et l'islam sont des religions de la loi, des orthopraxies, le christianisme est une religion de la foi, une orthodoxe. Pas d'amalgame ! Le christianisme est sorti du judaïsme dans les deux sens du verbe sortir : il en est issu et il a rompu avec lui.
5. C'est Jésus-Christ et non l'apôtre saint Paul qui a fondé le christianisme. Il est vrai cependant que saint Paul a eu un rôle décisif en combattant victorieusement l'hérésie judaïsante.
6. Il est stupide et malhonnête de sortir une phrase de son contexte pour lui donner un sens qu'elle n'a pas. « Il n'y a plus ni Juif ni Grec, ni homme ni femme… » s'entend exclusivement au sens spirituel. Saint Paul dit ailleurs, par exemple, « que la femme est soumise à son mari »…
7. Religion « non-européenne », cela ne veut rien dire, puisque l'Europe n'existe pas. En revanche, on peut affirmer que le christianisme, dans son essence, est d'origine indo-européenne : ses dogmes viennent du zoroastrisme, sa morale du bouddhisme, sa philosophie de l'hellénisme.
8. Le christianisme n'est pas égalitariste, loin de là. Selon saint Paul, la femme est soumise à l'homme et l'esclave doit obéir à son maître. Il n'est pas communiste. Le pape Jean XXII a même affirmé que la propriété était un droit naturel. Il n'est pas cosmopolite, voir ci-dessus. Le patriotisme est une valeur chrétienne.
Comme quoi il est plus long de réfuter une sottise que de l'énoncer…
L'élection présidentielle est-elle la cause de nos malheurs ?
Steeve Trucker
Je me demande quel est le critère qui explique que la France ne parvient pas à se reformer : 70% des Français favorables à aggraver le problème des retraites !
D'un côté, on a l'exemple de l'Argentine, qui a attendu de s'effondrer ou presque avant de prendre des mesures. Les États-Unis sont un peu dans ce cas aussi avec l'abandon du DOGE de Musk (mais Trump est malin, il ne réduit pas les dépenses, mais soulage le secteur privé en réduisant les impôts et en favorisant l'inflation).
De l'autre côté, la Suède a su réformer son système de retraites et de fonction publique après une situation bien moins grave dans les années 1990. Même chose, avec Chrétien, au Canada, et en Nouvelle(Zélande (privatisation de la sécu, réforme des retraites…), deux pays où des réformes ont été acceptées par le peuple.
Trois pays (France, États-Unis, Argentine) difficiles à réformer avec un système présidentiel contre trois pays (Suède, Canada, NZ) réformables avec un système parlementaire.
Maurice Seclin
On peut élargir la question en mettant de côté le problème des retraites : l'élection du président de la république au suffrage universel direct favorise-t-elle la démagogie ?
Henry de Lesquen
Fausse piste. C'est justement l'élection présidentielle qui a permis la contre-révolution anticosmopolite engagée par Donald Trump. Ce qui montre la part du hasard : Trump est un être d'exception et il a été servi par les événements. Il est vrai qu'il n'a pas encore réduit le déficit de l’État fédéral, mais c'est secondaire par rapport à l'impulsion extraordinaire qu'il a donnée à la richesse et à la puissance des États-Unis d'Amérique.
Imaginez que Nicolas Sarkozy, au lieu d'être une ordure cosmopolite, ait eu des convictions conformes aux idées qu'il affichait. Le sort de la France eût été différent. Imaginez que la funeste Marine Le Pen, au lieu d'être une femme de gauche, ait des convictions nationales-libérales et qu'elle soit élue en 2027. La France prendrait une autre voie.
Je ne dis pas que les institutions et le mode de scrutin n'ait aucune importance, mais ils n'expliquent pas tout et il est bien difficile de savoir dans quel sens ils jouent. En revanche, on peut dire que la démocratie représentative et le suffrage universel favorisent la démagogie et poussent les candidats à promettre aux pauvres de leur donner l'argent des riches. D'où le succès de la taxe du Juif Zucman.
Paradoxalement, le référendum et l'initiative populaire sont une partie de la solution, comme le montre l'exemple de la Suisse. À condition que la campagne dure assez longtemps.
Il n'en demeure pas moins que notre malheureux pays a un tropisme égalitaire depuis l'horrible révolution de 1789, qui a vu la populace prendre le pouvoir. La politique de réduction des inégalités fait consensus en France. C'est la cause première du déclassement de notre pays.
Rétablir la vérité sur Pétain
Henry de Lesquen
Le sinistre Julien Odoul, porte-parole du RN, qui fit naguère la couverture de la revue LGBT Têtu, vient de baver sur la mémoire de Pétain dans un message de X. Il faut rétablir la vérité pour défendre l'honneur d'un grand homme qui a servi notre patrie.
Le maréchal Philippe Pétain fut un des principaux artisans de la victoire de 1918. À ce titre, nous lui devons une reconnaissance infinie. En 1940, la France étant vaincue, il a accepté la lourde charge de chef de l'État que lui ont confiée députés et sénateurs à une écrasante majorité. Contrairement aux mensonges du sieur Odoul, Pétain a protégé les Français, y compris les Français juifs. Il a bénéficié à juste titre et jusqu'au bout d'une grande popularité, qui allait jusqu'à l'enthousiasme, tant les Français avaient conscience qu'il était leur bouclier contre de terribles épreuves. Il a eu la confiance et l'affection des Français, mis à part les communistes et une infime minorité de gaullistes.
L'État Français, sous Pétain, n'était pas une monarchie, mais une république dans le sens ordinaire du mot, comme dans le sens de Jean Bodin : la dictature de Philippe Pétain, légitimée par des circonstances exceptionnelles, était vouée au bien commun des Français.
Nous devons au maréchal Philippe Pétain une reconnaissance éternelle et nous ne devons pas permettre à de petits saligauds comme Odoul de salir sa mémoire.
Hugo
La messe pour Pétain qui a fait réagir Odoul était aussi pour les âmes des membres de ma famille morts lors de la Grande Guerre. Et ces chiens du système osent s’attaquer à cette prière pour la France éternelle. Heureusement que l’impavide Bourbon est là pour nous régaler de son sublime éditorial sur le sujet ! Courage, on les aura !
Boileau
Merci monsieur de Lesquen avec votre talent, votre immense culture de rappeler à ces jeunes « saligauds » ce que les Français de 1940 doivent au maréchal Pétain, chef de l’État !
Atrebate
Merci, cher monsieur de Lesquen, de rendre honneur au Maréchal. Je suis convaincu que, malgré la propagande incessante et les mensonges distillés depuis tant d’années, une grande majorité des Français a une affection pour ce grand homme.
Le Décapsuleur
Je suis convaincu que la plupart des Français en ces temps difficiles étaient à la fois pétainistes et anti allemands.
Odoul semble faire peu de cas de la condition des gens ordinaires. Souvenons-nous qu'il fut empêtré dans un scandale sordide après la révélation de ses railleries sur le sujet pourtant dramatique du suicide des agriculteurs français.
Tito Toti
Si Pétain était parti en 1942 pour Alger lors de l’occupation de la France de Vichy par l’armée allemande, il aurait été considéré comme un héros.
Henry de Lesquen
Comme l'a montré notamment Adrien Abauzit, Pétain jouait double jeu à l'égard des Allemands. Son homme en Afrique du nord était l'amiral François Darlan. Si celui-ci n'avait pas été assassiné, de Gaulle n'aurait pu s'imposer.
Il serait tentant d'écrire une uchronie où Darlan échappe à l'assassin. Il aurait participé au débarquement en Provence aux côtés des Américains et Pétain n'aurait pas été déchu. L'État français aurait continué après la Libération. La France aurait été épargnée par l'abominable épuration et le parti communiste serait resté hors-la-loi.
Maurice Seclin
Il ne faut pas écrire d'uchronie trop heureuse : le retour à la réalité nous rendrait mélancoliques.
Patrick Brindel
Le colonel Rémy, grand résistant s’il en fut, a dit que le général de Gaulle avait été l’épée et le maréchal Pétain le bouclier, qui avait protégé les Français.
Henry de Lesquen
Oui. C'est la bonne formule : l'épée et le boucler. Cela dit, si Darlan n'avait pas été assassiné, il aurait tenu l'épée aussi bien que de Gaulle.
Tito Toti
Je me demande comment ils auraient réglé la crise algérienne ?
Henry de Lesquen
Bonne question. Pas de changement pour la répression de la révolte de Sétif. Ensuite, vu son grand âge, Pétain aurait laissé la place. Darlan aurait pu lui succéder pendant dix ou quinze ans et avoir à combattre l'insurrection du FLN. Ici, on peut tout imaginer… par exemple reprendre mon uchronie sur l'affaire algérienne.
Atrebate
Il y aurait pas eu de guerre d’Algérie, en tout cas pas à ce niveau. En effet, la révolte de Sétif en 1945 a éclaté quand le gouvernement provisoire de la république française de de Gaulle a rétabli le décret Crémieux honni des Algériens. Ce décret de 1870 a donné la nationalité française et tous les droits aux Juifs d’Algérie et en a interdit l’accès aux Algériens, même anciens combattants… d’où les révoltes en Algérie de 1871 très fortement réprimées et la révolte de 1945. Les Algériens ont très bien accueilli l’État Français. Aucune révolte de 1940 à 1945, alors que la France était affaiblie. Aucune révolte et également une fidélité sans faille.
Édouard Drumont a très bien exposé cette injustice du décret Crémieux qui a contribué à faire perdre l’Algérie à la France. De même Ploncard d’Assac.
Là comme ailleurs, on mesure le degré de dangerosité et de perversion qui peut venir de la communauté organisée.
Sans doute, l’Algérie serait devenue autonome, mais avec le Maréchal et Darlan, il n’y aurait pas eu cette guerre d’Algérie.
Henry de Lesquen
Épargnez-nous toute référence à Ploncard l’Égyptien. Ce paltoquet est un agent d’influence des Frères musulmans et la lecture de son livre sur le nationalisme suffit à mesurer l’indigence de sa pensée. Il est vrai que le décret Crémieux du 24 octobre 1870 qui a donné la nationalité française aux Juifs d’Algérie fut une honte, mais pas du tout pour la raison invoquée par cet olibrius aux ordres de l’islam. Il aurait voulu que l’on donnât aussi la nationalité française aux musulmans d’Algérie, mais il ne fallait la donner ni aux uns ni aux autres, ni aux Juifs ni aux musulmans, qui n’étaient pas plus français les uns que les autres ni susceptibles de le devenir vraiment.
Isaac Jacob Adolphe Crémieux était président de l’Alliance israélite universelle : conradictio in adjecto, car la religion israélite, qui tient les non-Juifs pour des bêtes, n’a rien d’universel. Il est devenu ministre du gouvernement de pacotille dit de la défense nationale après la défaite de Sedan. Le grand Adolphe (Thiers) a voulu abroger cet immonde décret, mais il n’a pas eu gain de cause.
Le décret Crémieux nous a valu Lévy (Bernard-Henri), Jacques Attali, Julien Dray, Moïse « Éric » Zemmour, Sarah Knafo, etc., autant de chances pour la France…
Plan de Trump pour l’Ukraine
Henry de Lesquen
On nous dit que le plan de paix américain pour l’Ukraine reprend « les exigences maximalistes de la Russie ». Pourtant, si j’étais Vladimir Poutine (on me pardonnera cette licence poétique), je ne l’approuverais pas. Il a en effet au moins trois défauts rédhibitoires.
Premièrement, c’est le plus grave, bien que l’Ukraine s’engageât à ne pas entrer dans l’OTAN, elle bénéficierait des « garanties de sécurité » accordées par l’article 5 du traité de l’Atlantique nord. Ainsi, il est dit que la violation de l’accord par la Russie porterait atteinte « à la paix et à la sécurité de la communauté transatlantique ». Cela signifie que l’Ukraine serait considérée implicitement comme membre de cette prétendue « communauté transatlantique » plutôt que d’appartenir au monde russe conformément à l’histoire, à la géographie et à l’identité civilisationnelle de ce pays. Autrement dit, si l’Ukraine n’entrerait pas officiellement dans l’OTAN, de jure, elle en ferait partie de facto.
Deuxièmement, le plan ne prévoit pas l’annexion pure et simple du Donbass par la Russie, mais simplement un retrait complet des forces ukrainiennes et la création d’une zone démilitarisée.
Troisièmement, le plan ne restitue pas à la Russie les sommes qu’on lui a indûment confisquées. Au contraire, on en donnerait une partie à l’Ukraine à hauteur de 100 milliards de dollars !
Politiquement, l’idéal serait donc que Zelensky refusât le plan de Trump pour que la guerre continuât jusqu’à l’effondrement de l’armée ukrainienne et la victoire totale de la Russie. Certes, humainement, il vaudrait beaucoup mieux qu’elle s’arrêtât tout de suite pour mettre fin au carnage, mais cette hypothèse semble fort improbable.
Boileau
On dit : texte élaboré par les États-Unis ! Il faudra cependant que Poutine, son entourage, la douma ainsi que monsieur Lavrov l’acceptent ! Je partage vos réserves concernant monsieur Lavrov et je suis bien d’accord avec votre publication, parfaite comme toujours. Mais un plan de paix ne doit-il pas encore être négocié par les deux parties… plus les autres ? Monsieur Poutine étant bien décidé à ne rien céder face au répugnant Zelensky (je vous cite et c’est très juste), espérons que la sainte Russie sera bien inspirée par saint Nicolas, patron vénéré de la Russie sœur.
Hugo
Les dirigeants illégitimes de l’Europe font tout pour que la guerre continue. Et, hélas, cela fonctionne très bien ! Et je pense même que sans eux Zelensky se serait plié aux demandes américaines d’aboutir à la moins mauvaise solution. Mais des intérêts financiers et idéologiques guident Von Der La Hyène ! La victoire de Poutine serait aussi celle des valeurs conservatrices et l’Europe serait prise en étau.
Henry de Lesquen
Oui, mais je pense que les convictions et l'idéologie sont plus importantes que les calculs d'intérêt pour les dirigeants européens. Bien sûr, si Macron attise la peur, c'est pour faire oublier la crise politique qu'il a créée, mais ce n'est pas l'essentiel.
Journaliste ou patron d'émission ?
Théophile
Je trouve que les vidéos publiées par monsieur de Lesquen sur sa chaîne personnelle sont vraiment excellentes, bien construites, bien démontrées, concises et sur des sujets toujours très intéressants. Ce n'est pas toujours le cas des émissions, surtout des FAQ, qui à mon avis dépendent trop de la qualité des questions posées (et de l'actualité : parfois il n'y a pas grand-chose d'intéressant à dire). Je ne connais pas l'opinion des autres personnes, mais je serais favorable à ce qu'il y ait plus de vidéos de ce genre. Ça permettrait par exemple d'éviter de répondre aux questions très courantes et de répéter en boucle les mêmes choses (la pédagogie est, certes, l'art de la répétition) en pouvant simplement renvoyer à « sur ce sujet, regardez donc la vidéo sur la chaîne Henry de Lesquen », et ainsi pouvoir laisser dans les FAQ la place à des sujets, propos et réflexions nouveaux.
Henry de Lesquen
Bonne remarque, merci.
Théophile
Aussi, et je crois que de nombreux fidèles auditeurs comme moi ont le même sentiment : connaissant par ailleurs vos réticences, qui viennent d'une certaine opinion, presque philosophique, sur la nature d'une émission avec un maître d'émission, beaucoup préféreraient que les émissions où vous invitez des gens sur divers sujets leur laissent plus la parole et soient un moyen pour eux de développer leurs idées. Ou alors, séparer en deux : une partie entrevue avec monsieur de Tiremont où on les laisserait longuement développer leurs idées sans trop d'interruptions, et une partie confrontation, discussion et débat où vous pourriez les confrontez, et poser vos remarques, questions et critiques qui sont, au demeurant, le plus souvent intéressantes et fines.
Henry de Lesquen
Non. Je ne suis pas un journaliste, mais un patron d'émission qui reçoit un invité et qui discute avec lui d'un sujet dont nous sommes convenus. Nous donnons aussi la parole à des invités pour des conférences, mais c'est un autre format. Dans une discussion, il est idiot de la part de l'auditeur de s'intéresser à celui qui parle plutôt qu'à ce qu'il dit. Radio Athéna, pas plus que Radio Courtoisie naguère, n'est un medium ordinaire. Si vous n'aimez que les émissions où un présentateur se borne à poser des questions, vous avez le choix dans la masse des media ordinaires. Patron d'émission depuis vingt-deux ans, je n'ai jamais conçu mon rôle comme celui d'un présentateur et il est hors de question que je m'y cantonne comme vous avez l'air de le souhaiter.
Théophile
Je connais et comprends votre réticence : vous n'êtes pas journaliste ou présentateur, mais plutôt un orateur ou idéologue (ce n'est pas péjoratif).
Que pensez-vous d'utiliser monsieur de Tiremont en première partie d'émission comme journaliste et d'en plus de cela prendre le même rôle que vous avez déjà en deuxième partie d'émission ?
Surtout que ça aiderait les auditeurs à comprendre de quoi il s'agit. Souvent il s'agit d'auteurs qui ont écrit des livres, et vous reprenez un point précis de leur livre ou de leur réflexion, qui est argumenté dedans : or, l'auditeur, lui, n'a le plus souvent pas lu le livre, et découvre la personne, et n'a pas trop de moyen de savoir les arguments de l'invité, puisqu'on ne lui a pas assez amplement laissé présenter sa thèse.
Pierre de Tiremont
Demandez-moi mon avis avant, peut-être, cher Théophile.
Théophile
Mes excuses. C'était une simple idée qui m'était venue. Je vous ai mentionné, mais ça pourrait être monsieur Catélon, ou monsieur Seclin. Ils posent déjà des questions qui leur sont propres, ou celles des auditeurs, alors, ils seraient sûrement correctement en poser à des invités également.
Tönıkok
Non, pas d'accord du tout. L'intérêt est d'avoir M. de Lesquen dans les émissions ; sans lui, ce n’est plus intéressant. Comme il l’a déclaré dans son précédent message ci-dessus, vous aurez l'occasion de regarder d'autres media spécifiquement pour en apprendre plus sur l'invité, ce n'est pas ce qui manque. Car il est toujours très intéressant de voir monsieur de Lesquen échanger avec les invités et sans lui, ça perd de son intérêt.
Par exemple j'ai récemment regardé le débat de monsieur de Lesquen sur Radio Principes TV dans l'intention de ne regarder qu'un extrait, j'ai finalement visionné l'émission de débat dans son entièreté malgré le côté insupportable de sa contradictrice, grâce à la valeur de monsieur de Lesquen.
Henry de Lesquen
Merci, cher ami. Notez que dans l'émission de Radio Principes, j'ai été trahi par la technique, obligé d'utiliser le téléphone, ce qui m'a beaucoup gêné.
Quant à vous, cher Théophile, vous êtes franchement pénible. Je ne suis pas là pour servir la soupe à mon invité, mais pour discuter avec lui du sujet que nous avons choisi. C'est une DISCUSSION, capito ? Si ce que je dis ne vous intéresse pas, vous n'êtes pas forcé de m'écouter…
François de la Nouë
Les FAQ sont vraiment passionnantes. Ce format permet d’aborder une grande variété de sujets, souvent de manière inattendue, et d’explorer des questions qui n’eussent peut-être jamais été évoquées autrement.
Du reste, Henry de Lesquen a brassé tellement de sujets qu’il revient aux téléauditeurs eux-mêmes de reprendre les vidéos et FAQ passées.
Théophile
Pourquoi ne pas, en plus de la discussion et avant elle, pour l'introduire et la bonifier, faire, par autre que vous, plutôt une entrevue plus classique et journalistique avec la personne ?
Henry de Lesquen
Errare humanum est, perseverare diabolicum. Restons-en là.
Varia
Traduction d’un communiqué de Donald Trump sur son site Truth social
Très joyeuses salutations de Thanksgiving à tous nos grands citoyens et patriotes américains qui ont été si aimables en laissant notre pays être divisé, bouleversé, dépecé, assassiné, battu, agressé et tourné en dérision, tout comme certains autres pays insensés à travers le monde, au nom du politiquement correct, et tout simplement de la stupidité, en matière d’immigration. La population étrangère officielle des États-Unis s’élève à 53 millions de personnes selon le recensement, dont la plupart vivent d’allocations, viennent de nations en déliquescence, ou sortent de prisons, d’hôpitaux psychiatriques, de bandes ou de cartels de drogue. Eux et leurs enfants sont entretenus par d’énormes sommes d'argent payées par les citoyens américains patriotes qui, en raison de leur bon cœur, ne veulent pas se plaindre ouvertement ni causer de troubles sous quelque forme que ce soit. Ils supportent ce qui est arrivé à notre pays, mais cela les ronge de l’intérieur. Un immigré doté d'une carte de résident permanent gagnant 30.000 dollars recevra environ 50.000 dollars par an en prestations pour sa famille. La population immigrée réelle est bien plus élevée. Ce fardeau des réfugiés est la principale cause de dysfonctionnement social en Amérique, phénomène qui n’existait pas après la Seconde Guerre mondiale : écoles en ruine, forte criminalité, déclin urbain, hôpitaux surchargés, pénurie de logements et déficits massifs, etc. À titre d’exemple, des centaines de milliers de réfugiés somaliens prennent complètement la maîtrise de ce qui fut autrefois le grand État du Minnesota. Des bandes somaliennes parcourent les rues à la recherche de proies pendant que nos braves gens restent enfermés dans leurs appartements et leurs maisons, espérant contre toute raison qu’on les laissera tranquilles. Le gouverneur débile mental du Minnesota, Tim Walz, ne fait rien, par peur, par incompétence, ou les deux, tandis que la pire élue du parlement de notre pays, Ilhan Omar, toujours emmitouflée dans son hijab, probablement entrée frauduleusement aux États-Unis en épousant son frère, ne fait rien d’autre que se plaindre haineusement de notre pays et de sa constitution, ainsi que d'être traitée pour sa part « incorrectement », alors que son pays d’origine est une nation décadente, arriérée et minée par le crime, qui n’est en réalité même pas un pays faute de gouvernement, d’armée, de police, d’écoles, etc.
Alors même que nous avons progressé technologiquement, la politique d’immigration a érodé ces acquis et les conditions de vie de nombreux Américains. Je suspendrai de manière permanente l’immigration en provenance de tous les pays du tiers monde afin de permettre au système américain de se rétablir pleinement, mettrai fin à tous les millions d’entrées illégales sous Biden, notamment celles permises par des décrets signés frauduleusement par la machine à signer tandis que Biden n'était plus en mesure d'exercer ses fonctions, et expulserai toute personne qui ne constitue pas un atout net pour les États-Unis ou qui est incapable d’aimer notre pays, mettrai fin à toutes les prestations et subventions fédérales pour les non-citoyens, dénaturaliserai les immigrés qui sapent la tranquillité intérieure et expulserai tout ressortissant étranger constituant une charge publique, un risque pour la sécurité ou incompatible avec la civilisation occidentale. Ces objectifs seront poursuivis en vue d’une réduction majeure des populations illégales et perturbatrices, y compris celles admises par un processus d’approbation nul et illégal issu de la machine à signer. Seule la migration inverse peut résoudre pleinement cette situation. En dehors de cela, joyeux Thanksgiving à tous, sauf à ceux qui haïssent, volent, tuent et détruisent tout ce que représente l’Amérique — vous ne resterez pas ici longtemps.









Les vrai indiens ne sont pas caucasoide, Madmani est contre les blanches https://www.washingtontimes.com/news/2025/oct/21/tax-whites-zohran-mamdani-pitches-race-based-property-tax-rates-new/
Le universalisme chrétienne aussi inclus le gouvernement du Yahweh sur toute donc il n'ai pas de frontières externes dans cette vision seulement interne, semi-cosmopolite