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Laïcité catholique ou théocratie pontificale, et autres sujets de discussion

  • Photo du rédacteur: Maurice Seclin
    Maurice Seclin
  • 31 mai
  • 26 min de lecture

Laïcité catholique ou théocratie pontificale, et autres sujets de discussion

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À propos de la déclaration des quatre articles de 1682, reproduite sur le site lesquen.fr

Henry de Lesquen

Rédigée par Bossuet et adoptée à l’unanimité par les évêques de France, la déclaration est reproduite in extenso dans le livre d’André Dupin, Libertés de l’Église gallicane, suivies de la déclaration de 1682, édité à Paris en 1824 (pp. 133 à 139). Bien qu’elle traite spécifiquement des libertés gallicanes dans le troisième article et qu’elle ait été motivée par des circonstances particulières, le conflit entre le roi et le pape dans l’affaire de la régale, il va de soi que, dans l’intention, comme en témoigne sa rédaction, elle a une portée générale, universelle et perpétuelle.

Elle concerne l’Église catholique dans son entièreté et chaque Église en particulier, non seulement l’Église de France. Ainsi les termes usuels de « gallicanisme » et « ultramontanisme » sont-ils réducteurs et inadéquats. Mieux vaudrait parler de laïcité catholique et de théocratie pontificale.

La déclaration de 1682 vaut pour le présent et pour l’avenir autant que pour le passé. Le premier concile du Vatican (1870) n’a pas pu l’invalider puisqu’elle s’appuyait sur les dix-neuf conciles œcuméniques antérieurs, notamment sur celui de Constance (1414-1418), seizième concile œcuménique, qu’elle citait, et que ceux-ci ont nécessairement une autorité supérieure à celle d’un concile postérieur. L’infaillibilité pontificale proclamée en 1870, qui paraît en contradiction avec le quatrième article, doit être comprise, interprétée et appliquée conformément aux décisions précédentes, notamment celle du troisième concile de Constantinople, sixième concile œcuménique, qui a anathématisé en 681, post mortem, le pape Honorius Ier parce qu’il avait embrassé l’hérésie monothélite ; le pape peut donc être hérétique ; a fortiori, « son jugement n’est pas irréformable ».

La déclaration des quatre articles adoptée par les évêques de la « fille aînée de l’ Église » en 1682 n’est donc pas dépassée. Elle demeure au contraire une référence doctrinale pour les catholiques du monde entier. 

Néel

En droit, une norme postérieure (à la supposer valable) invalide les normes antérieures qui lui contreviennent.

Henry de Lesquen

En droit. Mais non en religion.

Arthur-Marie

Inquiétant, cher Henry de Lesquen. Ce propos est un modèle achevé de confusion gallicane, aussi prétentieuse que doctrinalement périmée. L’illusion selon laquelle la déclaration de 1682 — fruit d’un compromis politique circonstancié et non d’une élaboration théologique pérenne — vaudrait « pour le présent et pour l’avenir » relève d’un anachronisme aussi déconcertant que révélateur d’une volonté obstinée de faire primer l’État sur l’Église.

Qu’un auteur puisse soutenir que les termes « gallicanisme » et « ultramontanisme » seraient « inadéquats » au profit d’un fantasme conceptuel opposant « laïcité catholique » à « théocratie pontificale » trahit une lecture essentiellement politique — voire idéologique — du mystère de l’Église, et non une soumission amoureuse à son magistère divinement institué. L’Église n’est pas une fédération d’Églises nationales, ni un compromis entre des pouvoirs concurrents : elle est une, catholique, apostolique et romaine. Elle ne se comprend qu’à partir de sa tête visible, le successeur de Pierre.

Réduire la proclamation de l’infaillibilité pontificale en 1870 à une simple opinion susceptible d’être réinterprétée à la lumière d’un concile antérieur — fût-il œcuménique —, c’est non seulement méconnaître le développement organique du dogme, mais c’est également faire fi de la nature même de l’autorité pontificale : le magistère vivant, soutenu par l’Esprit Saint, ne peut être lié par des déclarations politiques, même signées par Bossuet, aussi génial soit-il.

Quant à l’utilisation répétée de l’exemple d’Honorius Ier, elle trahit un tropisme typiquement gallican : on ressort toujours ce cas complexe, tranché non pour hérésie formelle, mais pour un silence ambigu dans un contexte doctrinal encore en formation, pour jeter la suspicion sur le Siège de Pierre. C’est une méthode éculée, usée jusqu’à la corde, et qui n’impressionne plus personne de sérieux. Le concile Vatican I l’a affirmé sans ambiguïté : le pape, lorsqu’il parle ex cathedra, jouit de l’infaillibilité en matière de foi et de mœurs. Point.

Enfin, vouloir ériger cette déclaration — adoptée sous la pression d’un roi soucieux de contrôler l’Église de son royaume — en norme universelle, c’est inverser l’ordre voulu par le Christ. Ce n’est pas Rome qui doit plier devant Paris ; c’est Paris qui doit plier le genou devant Rome. L’Église de France n’est grande que lorsqu’elle est humblement fidèle au Pontife Romain. Ce n’est pas en ressuscitant un gallicanisme réchauffé à la sauce idéologique qu’on rendra service aux âmes.

Non, la déclaration de 1682 ne demeure pas une référence doctrinale pour les catholiques du monde entier. Elle est, au contraire, l’un des symptômes historiques d’un orgueil national qui a préféré la tutelle du prince à la voix du Pape.

L’Église n’a pas besoin de « libertés gallicanes » ; elle a besoin de la liberté de Pierre, qui seul reçoit les clefs du Royaume.

Henry de Lesquen

Vous avez résumé la doctrine des catholiques que l’on peut qualifier, au choix, d’ultramontains, de théocrates ou de papolâtres. Ils prétendent détenir le monopole de la tradition. En réalité, elle commence pour eux, pour ainsi dire, en 1870, avec le premier concile du Vatican.

Il n’y a aucun argument sérieux dans votre verbiage, derrière le clinquant de vos affirmations péremptoires, pour répondre à ceux de la déclaration des quatre articles de 1682, rédigée par l’admirable Bossuet et adoptée à l’unanimité par les évêques de France (peut-on imaginer qu’ils soient tous tombés dans l’erreur ?). Ni accessoirement à mes propres arguments.

1. Je n’ai pas réduit l’infaillibilité pontificale proclamée en 1870 à une opinion, j’ai seulement affirmé qu’elle ne pouvait être comprise, interprétée et appliquée qu’à la lumière des dix-neuf conciles œcuméniques précédents. Le “développement du dogme” ne signifie pas que l’on puisse réduire le dépôt de la foi. J’ai rappelé cette évidence théologique qu’un concile œcuménique postérieur ne pouvait contredire un concile œcuménique antérieur. Vous n’avez rien su répondre à cela.

2. S’agissant du pape Honorius Ier, il est faux et mensonger de soutenir qu’il n’est pas tombé dans l’hérésie. Il est de fait que ce pape a été anathématisé en 681, post mortem, par le troisième concile de Constantinople, sixième concile œcuménique, parce qu’il avait embrassé l’hérésie monothélite. Point.

Celui-ci ne fut d’ailleurs pas le seul. On cite notamment les papes Libère (arianisme) et Vigile (nestorianisme). Mais, surtout, le premier de tous, l’apôtre saint Pierre, a sombré dans l’hérésie judaïsante avant d’être remis dans le droit chemin par l'apôtre saint Paul (Galates, II 11-14).

Donc, le pape peut être hérétique. Donc, son jugement n’est pas irréformable. Peut-on du reste contester que le pape François soit hérétique ?

3. La déclaration de 1682 est purement religieuse, bien que dans son article premier, et dans celui-là seulement, elle aborde le sujet du rapport entre l’Église et l’État. Elle ne le fait que pour réfuter la théocratie pontificale, qui est elle-même une intrusion du religieux dans le politique. La déclaration se réfère à l’Évangile. Vous n’avez rien su répondre sur ce point.

En conclusion, on peut réaffirmer que la déclaration des quatre articles de 1682 est une référence doctrinale essentielle, universelle et perpétuelle, pour l’Église catholique dans son entièreté.

Pierre Joly

Saint Robert Bellarmin explique dans Les controverses de la foi chrétienne contre les hérétiques de ce temps Tome I, IIIème controverse, livre IV, chapitre XI, que les Grecs ont falsifié les lettres d’Honorius, que par ailleurs elles ne contiennent pas d’erreur quand elles sont interprétées correctement, et que le nom d’Honorius a été ajouté parmi la liste des condamnés par des faussaires.

Théophile

L'exemple d'Honorius 1er n'est pas tranché pour un "silence ambigu dans un contexte doctrinale encore en formation". Honorius 1er est condamné pour hérésie monothélite professée dans sa lettre au patriarche Serge, il est condamné en tant qu'hérétique de façon tout à fait claire et explicite, aux côtés des hérétiques, et ses lettres sont examinées, condamnées et, comme c'est la coutume, brûlées au concile (cependant, on en conserve toujours des versions et l'hérésie s'y trouve effectivement).

Lisez donc Hefele : Bellarmin raconte n'importe quoi, et sans aucune espèce de preuve (simplement en spéculant à partir d'une autre affaire), et par ailleurs son jugement comme orthodoxe des lettres d'Honorius à Serge va directement à l'encontre du jugement du concile, qui lui y voit clairement une hérésie, d'ailleurs elle y est, car, si sur les opérations il est vague, il déclare en un endroit une seule volonté dans le Christ.

En outre, si le nom a été inséré par les ennemis de l'Eglise romaine, alors pourquoi tant les légats que le pape acceptent et renouvelle cet anathème, tant et si bien d'ailleurs qu'il se retrouve dans le Liber Diurnius ? Le fait que des Grecs aient, à un moment où un autre de l'histoire, corrompu des textes, n'est pas une preuve à propos de ces textes-là.

Honorius parle bien d'une seule volonté du Christ dans ses lettres à Serge. Rien n'indique dans le concile qu'Honorius soit condamné pour autre chose que son hérésie professée dans ces lettres : au contraire, tout indique clairement qu'il est condamné en ce sens.

Je remarque d'ailleurs que les défenseurs d'Honorius utilisent la variation : ils postulent d'abord la falsification, qui est fort pratique, car elle permet de se dédouaner complètement. Si cela ne convient pas, ce n'est pas grave : en seconde ligne de défense, on prétend que la lettre n'est pas hérétique et qu'Honorius est condamné autrement que comme hérétique (pure invention). Ensuite, vous proposez l'opinion de Torquemada, qui accorde au concile le droit de se tromper "sur le fait plutôt que la foi". Or, le concile n'a pas erré sur le fait puisqu'aucune fausse information ne lui a été donnée, mais il a plutôt analysé les lettres authentiques d'Honorius, les a condamnées, et leur auteur avec (a moins qu'on prétende que les lettres n'étaient pas d'Honorius, ce qui est par ailleurs tout aussi ridicule, c'est une question de foi et non de fait)

« Unde et unam voluntatem fatemur Domini nostri Jesu Christi.  […]  Hæc nobiscum fraternitas vestra prædicet, sicut et nos ea vobiscum unanimiter prædicamus »

« C’est pourquoi nous confessons l’unique volonté de notre Seigneur Jésus Christ […] C'est ce que votre fraternité prêchera avec nous, tout comme nous le prêchons d'un commun accord avec vous. » 

Honorius, lettre à Sergius.

En conclusion :

- le concile condamne Honorius dans la 13ème session, dans la 16ème, et dans la 18ème dans la profession de foi qu'il produit

- le concile examine les lettres d'Honorius et les condamne comme hérétiques et les brûle dans la treizième session

- la lettre du concile à l'empereur et celle au pape confirment cet anathème

- le décret légal du pape en réponse au concile confirme cet anathème

- la réponse du pape Léon II confirme cet anathème, ainsi que ses lettres à l'empereur, aux évêques espagnols, et au roi Ervig

- les canons d'In Trullo (produit immédiatement après le concile, par les mêmes évêques) confirment cet anathème

- la copie romaine des actes comporte cet anathème 

- le Liber Diurnius comporte cet anathème au sein du serment que chaque pape doit prononcer lors de son intronisation

- le Bréviaire romain comporte cet anathème à l'occasion de la Fête de Léon II

- la condamnation est confirmée au septième concile œcuménique

- la condamnation est confirmée au (aux deux, d'ailleurs) huitième concile œcuménique.

Henry de Lesquen

Les infaillibilistes, comme Robert Bellarmin, ont été obligés de travestir l'histoire de l'Église et de tordre les faits pour soutenir leur thèse. Les sophismes de Bellarmin, comme ceux d'Alphonse de Liguori, sont pitoyables. Il ne fait aucun doute que le pape Honorius Ier a été anathématisé en 681 par le troisième concile de Constantinople, sixième concile œcuménique, parce qu’il avait embrassé l'hérésie monothélite. Reportez-vous aux actes dudit concile : ils sont sans équivoque. Aucun historien sérieux ne donne du crédit aux divagations de Bellarmin.

Théophile

L'interprétation de Robert Bellarmin est critiquable en bien des aspects, je ne vais pas m'étendre en un exposé de théologie, cependant, ici Robert Bellarmin prétend être meilleur interprète d'Honorius que tous les pères du sixième concile œcuménique (qui est infaillible) et que Léon II (et que Saint Agathon, car selon leurs rôles, les légats le représentaient), qui devrait lui aussi être infaillible en tant que pape.

Honorius aurait été, comme saint Maxime et bien d'autres, orthodoxes, s'il avait simplement répondu : il y a certes deux volontés, mais celles-ci ne sont pas contraire. D'ailleurs, dans la controverse, nul ne soutenait qu'il y avait deux volontés contraires, c'était plutôt un homme de paille des monothélites dressés contre les diothélites (orthodoxes). Or Honorius a plutôt dit : "Je suis d'accord avec vous, il n'y a qu'une seule volonté".

D'ailleurs cette "raison" d'Honorius (pour éviter deux volontés contraires) est exactement la raison donnée par les monothélites pour justifier leur monothélitisme, et a vrai dire, si on veut défendre Honorius, il est difficile alors de ne pas trouver également très orthodoxes et excusables Serge de Constantinople et tous les autres, car ils en parlent selon les mêmes termes et avec les mêmes arguments.

Les infaillibilistes sont un peu comme les communistes voulant voir de la lutte des classes dans toute l'histoire des sociétés, ils veulent, a posteriori, voir l'infaillibilité pontificale dans toute l'histoire de l'Église, et pour se faire utiliser les mêmes genres de chausse-pieds, lunettes déformantes, et artifices des plus malhonnêtes. C'est le marteau qui cherche des clous.

Pierre Joly

Saint Robert Bellarmin et Saint Alphonse de Liguori s’appuient notamment sur les travaux du cardinal Baronius (qui fut bibliothécaire du Vatican). Ce dernier a été nommé vénérable par le pape Benoît XIV. On notera également que saint Maxime et le pape Jean IV ont eux-aussi pris la défense du pape Honorius Ier.

Par ailleurs, vous oubliez de préciser qu'en 1689, sous le pontificat d'Alexandre VIII, l’Église catholique a officiellement désapprouvé la déclaration des quatre articles de 1682 en décrétant ce qui suit : "Toutes et chacune des choses qui ont été décidées et faites par ladite Assemblée du clergé gallican qui s'est tenue en 1682, [...] Nous déclarons toutes ces choses de plein droit nulles et non avenues, invalides et vaines, pleinement et entièrement dénuées de force et d'effet dès leur principe, et qu'elles le sont encore et qu'elles le seront à perpétuité ; et que personne n'est tenu de les observer..."

Henry de Lesquen

Et alors ? On sait bien que l'évêque de Rome n'a pas accepté la doctrine énoncée par les évêques de France, par tous les évêques de France, sans exception, puisque la déclaration de 1682 avait été faite justement pour remettre le pape à sa place en fixant des bornes à ses prétentions politiques, ecclésiastiques et doctrinales. Il est faux d'affirmer que le pape s'identifiait en l'occurrence à l'Église.

Il serait plus intéressant de donner les arguments qu'il a opposés à ceux de la déclaration, laquelle s'appuyait sur l'Écriture sainte et sur les conciles œcuméniques.

Cette fulmination outrancière démontre simplement que le jugement du pape n'est pas irréformable.

L'hybris pontifical a fait beaucoup de mal à l'Église catholique.

P.-S. : le pape Jean IV est mort en 640, saint Maxime le confesseur en 662, donc avant la condamnation d'Honorius Ier en 681. Inutile d'insister. La condamnation d'Honorius Ier ne peut être contestée.


Qu’attendre de l’UDR d’Éric Ciotti ?

Théophile

Je me suis rendu à la soirée de jeunes avec Ciotti à Nice. Le discours d’Éric Ciotti était très sympathique et il a parlé de choses intéressantes et bonnes (libérales, sécuritaires, et évidemment locales surtout ; évidemment, également de l'injustice que subit Mme Le Pen). Cependant, je suis déçu qu'il ne parle que peu d'immigration. Moins d'impôts moins d'immigration plus de sécurité, bon, c'est basique mais c'est la base, justement, c'est très bien. Je l'ai questionné sur la démographie, il m'a dit que c'était très important et la cause majeure de déclin de la nation, et qu'il fallait une vraie politique de la famille, mais autrement rien de très concret. Les jeunes de l’UDR m'ont l'air quelque peu bourgeois mollassons, mais j’ai fait quelques rencontres intéressantes, bien sûr beaucoup de gens s'y retrouvent qui sont en fait plus radicaux.

François de La Nouë

Une vraie politique familiale commence alors non pas par l’hypocrisie de l’UDR, RN, LR, R!, I-L (Marion Maréchal) de hausser les prestations familiales de manière générale, mais bien de cibler les Français de sang et les quelques Français d’adoption.

Évidemment sans discriminer - et ces partis le refusent largement - cela reviendrait donc à subventionner les 53,1% de naissances non caucasoïdes (soit ≈ 320 000 sur nos 600 000 par an).

Soit vous discriminez et ciblez les Français de sang, soit ces partis réémigrent et déchoient massivement les Français de papier de la nationalité française.

Le discours libéral, mais dénué de toute appartenance identitaire (ethnique, raciale, culturelle…) peut aussi être contre-productif - d’où le fameux NATIONAL-LIBÉRALISME.


Contre l’art dégénéré

Henry de Lesquen

L'exposition d'art dégénéré au musée Picasso à Paris est pédagogique et concluante. La plupart de ces choses, que l'on n'ose pas qualifier "d'œuvres", sont immondes et soulèvent le dégoût. C'est bien du non-art dégénéré.

Hitler aimait les chiens. Moi aussi. Hitler n'aimait pas l'art dégénéré. Moi non plus.

Où l'on voit que la gauche collectiviste, celle de Hitler ou de Staline (qui parlait pour sa part d'art décadent), est sur ce point à l'opposé de la gauche cosmopolite, dont le non-art dégénéré manifeste l'idéologie.

Catherine

Malheureusement, force est de constater que le public aime les gribouillis. Ce que je produis en tant qu'artiste peintre figuratif est considéré comme ringard. Récemment on me disait que je savais "bien dessiner", mais que ce n'était pas ça qui se vendait.

Henry de Lesquen

Quel public ? Ce sont des bourgeois qui confondent valeur marchande et valeur esthétique. Le truc est de faire monter les prix des productions immondes d'un pseudo-artiste dont on célèbre le génie en vantant la nouveauté de ce qu'il fait. Le bourgeois qui achète ces choses estime qu'il fait un bon placement en montrant qu'il est ouvert au progrès. Escroquerie de l'ABCD, art bourgeois cosmopolite dégénéré.

Pierre-Louis

C’est également une merveilleuse combine pour laver l’argent sale ou frauder, j’ajouterais.

Dans une récente FAQ, vous avez critiqué Le Caravage (ou, du moins, les caravagesques) sans trop étayer votre propos. Je comptais vous demander une explication plus poussée sur cette opinion pour la prochaine édition, mais puisque vous abordez le sujet de la peinture ici, je ne résiste pas à vous poser la question dès maintenant : vous ne croyez donc pas que le Caravage soit un grand maître ? Plus généralement, quelle est votre opinion sur la peinture du dix-septième (mon siècle préféré, à titre personnel, grâce à Rubens, Ribera, Velazquez, Reni, la famille Carracci…) ?

Henry de Lesquen

Je ne nie pas que Le Caravage soit un grand peintre. Je dis simplement que son réalisme a fait baisser le niveau de la peinture. Songez à sa disciple Artémise (Artemisia), qui a multiplié les représentations macabres de Judith et Holopherne.

De même, dans la littérature et dans l'opéra, le réalisme et, pis encore, le naturalisme ou le vérisme, ont été une régression artistique.

Pierre-Louis J

Intéressant ! Donc je devine que vous avez un jugement similaire sur Flaubert ?

Henry de Lesquen

En effet. D'autant que ce salopard de Flaubert était un parfait cosmopolite. D'ailleurs, Madame Bovary m'est tombée des mains (si l'on peut dire).


Fécondité des catholiques traditionalistes

Théophile

Bonjour, connaissez-vous le taux de fécondité par femme des catholiques traditionnalistes (FSSPX, FSSP, IBP, sédévacantistes, etc.) ?

Je suis en train de faire quelques calculs sur l'évolution de la démographie en France (bon, on vient de rappeler à quel point les modélisations mathématiques sont mauvaises, bien sûr, n'y accordons pas trop de créance) et il me semblerait que dans quelques génération il est possible que ces groupes forment une minorité importante de la population française de souche voir un jour une majorité, car s’ils sont en expansion, et que les Français de souche non catholiques traditionalistes se rétractent, cela finit par arriver.

ChatGPT

Votre question est passionnante, et elle touche à un sujet encore peu exploré scientifiquement, mais très intéressant sur le plan sociologique, politique et religieux : la fécondité des catholiques traditionalistes en France.

Ce que l’on sait du taux de fécondité des catholiques traditionalistes :

Il n’existe pas d’étude officielle ou publique détaillée spécifiquement sur le taux de fécondité des catholiques de la FSSPX, FSSP, IBP, ou groupes sédévacantistes. Néanmoins :

  • Des observations empiriques (notamment dans les écoles hors contrat, les communautés paroissiales traditionnelles, ou les chiffres de l’enseignement catholique indépendant) montrent des familles nombreuses fréquentes, souvent avec 4 à 8 enfants, parfois plus.

  • Plusieurs enquêtes sociologiques sur les familles catholiques pratiquantes très régulières (messe dominicale + engagement militant ou spirituel) estiment leur fécondité entre 3,5 et 5 enfants par femme, parfois davantage dans les foyers les plus engagés.

À titre de comparaison, la moyenne nationale française est aujourd’hui tombée à 1,68 enfant par femme (2023).

Hypothèse de projection

Même si ce n’est pas une science exacte, une simple modélisation montre que :

  • Si une sous-population a un taux de fécondité nettement supérieur à la moyenne,

  • qu’elle reste stable ou en légère expansion numérique (pas de fuite massive des enfants devenus adultes),

  • et qu’elle garde une forte cohésion identitaire et religieuse,

alors, elle finit inévitablement par représenter une proportion croissante de la population nationale, surtout si les autres groupes démographiques stagnent ou régressent.

Quelques points clés à garder en tête :

Les catholiques traditionalistes ne sont pas tous rattachés à une structure canonique (FSSPX, FSSP, IBP…) mais peuvent être liés à des communautés Ecclesia Dei, diocésaines ou simplement attachés à la forme extraordinaire.

Il y a un phénomène d’attraction croissante chez les jeunes catholiques qui recherchent un enracinement, une liturgie belle et un mode de vie cohérent.

La transmission familiale et scolaire (IEF, écoles hors contrat) est un vecteur de croissance important dans ces milieux.

Limites :

  • Le taux de maintien des enfants dans la foi à l’âge adulte n’est pas garanti à 100 %, même s’il est plus élevé que dans les autres milieux religieux.

  • L’influence de l’environnement social, médiatique et éducatif peut jouer en défaveur d’une transmission totale.

Catherine

Comme les études sont de plus en plus longues, nos filles se marient de plus en plus tardivement. De plus, elles ont une carrière à faire. Beaucoup ont leur premier enfant à l'âge de quarante ans, et en encore par insémination artificielle. Et c'est une catholique de soixante-trois ans qui n'a pas eu d'enfant qui vous le dit.

Théophile

N'est-ce pas un poil exagéré ? Je ne crois pas que ce soit la norme, et l'insémination artificielle est contraire à la morale catholique.

Catherine

Pas tant que ça exagéré. Après trente ans ans, la première grossesse devient de plus en plus difficile et improbable, d'où le recours de plus en plus à l'insémination artificielle.

Théophile

Non, mais s’agissant de la catholique traditionaliste moyenne, j'ai plutôt l'impression qu'elle commence à procréer à vingt-cinq ans plutôt que quarante.


Le bagne de Laurent Wauquiez

François de La Nouë

L. Wauquiez est assez benêt et politicard (il vient du centre à la base) : 

« À Saint-Pierre-et-Miquelon, à proximité du Canada, il fait 5 degrés de moyenne pendant l’année, il y a 146 jours de pluie et de neige. Je pense qu’assez rapidement, ça va amener tout le monde à réfléchir. »

(Extrait du JDNews, 8 mars 2025)

Outre le fait que Saint-Pierre-et-Miquelon est la seule collectivité d’Outre-Mer composée à quasiment 100% de Français de sang, très sympathiques, pourquoi donc leur envoyer les déchets allogènes de Métropole ?

Son propos est ridicule.

Les seules convention de sauvegarde des droits de l’homme (CEDH) et charte européenne des valeurs de l’UE tuent dans l’œuf cette idée forte d’une sorte de bagne… - conventions qu’il faudra absolument dénoncer. 

D’abord, notre Outre-Mer est assez riche pour ne pas déranger de bons Français de sang qui n’ont rien demandé à personne.

Ensuite, des terres bien plus froides et inhabitées (Clipperton, Adélie) seraient bien plus adaptées.

Sinon, la Guyane française, avec sa jungle luxuriante, est tout indiquée…

Ne serait-ce pas là du candaulisme caché ?

Pour éviter d’être le « méchant blanc renvoyant ces gentilles chances pour la France dans des outre-mer composés à majorité de congoïdes », il préfère pourrir la vie d’une collectivité bien tenue, Saint-Pierre-et-Miquelon.

Vivement que B. Retailleau reprenne en main ce bateau, LR, qui va à la dérive.

Théophile

Les bagnards n'auraient pas grand-chose à faire à Saint Pierre et Miquelon ni à Clipperton, cependant la Guyane (qui en plus a l'avantage d'être très vaste) offre de multiples opportunités de défrichement, d'agriculture, et d'exploitation minière. C'est d'ailleurs pour ces raisons qu'elle était, avec la Nouvelle Calédonie, le bagne habituel de la troisième république.

Henry de Lesquen

La Guyane est parfaite.


Gallo-britannique, les Bretons sont super-celtes

Henry de Lesquen

Au temps de la conquête romaine, les Celtes parlaient la même langue des deux côtés de la Manche, qu’on l’appelle gaulois sur le continent ou brittonique dans l’île de Bretagne, la Grande-Bretagne actuelle. Cette langue celtique a été supplantée en Gaule par le latin, qui est devenu le français, marqué au demeurant par le substrat celtique. Elle était restée à peu près homogène lorsque les Bretons sont arrivés au Ve siècle en Armorique, province à laquelle ils ont donné leur nom, notre Bretagne. Elle a ensuite formé trois langues distinctes, le gallois, le cornique (langue de la Cornouaille britannique, qui s’est éteinte au XVIIIe siècle) et le breton. Celui-ci est donc le témoin vivant de la langue de nos ancêtres les Gaulois. À ce titre, il mérite une place à part dans les langues régionales de la France. On a envie de dire qu’en un certain sens les Bretons sont les représentants les plus purs de notre identité nationale, étant restés plus proches de nos origines celtiques… Et d’ajouter que, par conséquent, le séparatisme des soi-disant nationaliste bretons est tout à fait incongru.

Théophile

Il y a en fait deux hypothèses différentes :

- celle de diviser les langues celtiques entre langues continentales (gaulois et celtibère) et langues insulaires (brittonique et gaélique),

- celle de diviser les langues celtiques entre langues P (langues brittonique et gaulois) et langues Q (gaélique et langues celtibères).

Si le manque de données sur les langues gauloise et celtibère ne permet pas de trancher avec certitude, la première hypothèse est celle communément acceptée.

Il est, qu'importe l'hypothèse retenue, inexact de dire que breton et gaulois sont la même langue. Mais ce sont des langues sœurs ou cousines. Le breton n'est pas descendant du gaulois, mais plutôt un neveu. 

Je ne crois pas que les Bretons soient les représentants les plus purs de notre identité nationale. Dans l'antiquité et le haut moyen âge, dans les textes antiques par exemple, on distingue bien les Bretons des Gaulois, peuples celtiques frères habitant respectivement la Gaule et l'île de Bretagne. En outre, notre identité nationale, comme vous dites, est un "synœcisme celto-romano-germanique". Les Bretons modernes sont plutôt "celto-romano-celtique". Cependant ils ne sont pas étrangers non plus. Leur substrat est gaulois armoricains (Osismes, Vénètes, Redones, Coriosolites), tant les Armoricains que leurs envahisseurs bretons ont été romanisés et christianisés, et enfin, la Bretagne a été vite intégré à la sphère d'influence française, puis aux vassaux français, puis aux terres de la couronne, et donc a le même superstrat germanique, superstrat qui est, quoi qu'il en soit, partout faible et vite dissipé, car la noblesse franque s'est mélangée aux notables gallo romains, et que la langue germanique a vite été abandonnée.

Ce sont en tout cas les plus celtiques des Français, car ils sont non seulement gaulois (par les Armoricains), mais bretons par-dessus le marché. Ce sont également génétiquement les plus indo-européens des Français, ayant le plus haut taux d'ascendance "Ancient Nord-Eurasien" et le plus fort taux d'haplogroupe R1b (généralement sous clade L21, caractéristique des peuples celtiques insulaires) du Chromosome Y.

Vous avez raison sur le non-sens du séparatisme (j'ajouterais que je suis moi-même, comme vous et M. Seclin, breton par ma lignée paternelle, et que je me considère comme tout à fait français et rejette le séparatisme), cependant c'est un raccourci assez erroné que de dire que les Bretons étaient des Gaulois, parlant la même langue que les Gaulois

Henry de Lesquen

Non. gaulois et brittonique étaient une seule et même langue. Le breton dérive donc bien du gaulois. La césure est entre brittonique et gaëlique.

Et il est faux d'affirmer que le francique, langue germanique parlée par les Francs, ait rapidement disparu. C'était la langue des Carolingiens, qui ont régné sur la Francie occidentale, notre France, jusqu'au Xe siècle, en même temps que sur la Francie orientale, l'Allemagne actuelle, et pour lesquels le royaume des Francs, ancien empire de Charlemagne et de Louis le pieux, était un tout.

Quentin

Effectivement, dans La Guerre des Gaules de Jules César, celui-ci précise bien que tous les peuples gaulois parlent la même langue, ont les mêmes us et coutumes, croient dans les mêmes dieux (Jupiter, Mars, Diane, Minerve, etc.), avec quelques différences quant à leurs significations selon le peuple auquel on appartenait. C'est un témoignage plus qu'intéressant !


Emmanuel Macron, centre ou gauche cosmopolite ?

Bastien

Je vous ai souvent entendu employer le terme gauche cosmopolite pour qualifier ce qui est communément admis comme le « centre » de l’échiquier politique » (la macronie), et celui de gauche collectiviste pour désigner ce qui est tenu pour la gauche, voire l’extrême gauche (les différents partis politiques du prétendu Nouveau Front populaire).

Ne pensez-vous pas que ce dernier groupe devrait également être qualifié de gauche cosmopolite, étant donné sa position encore plus fermement ancrée que celle du « centre » dans l’idéologie cosmopolite ? En effet, les membres du PNFP semblent plus immigrationnistes que Macron, montrent un goût plus prononcé pour l’« art dégénéré », manifestent une volonté accrue de destruction de la famille, défendent plus ardemment l'égalitarisme (un fort penchant pour le féminisme, une idolâtrie des coteries homosexuelles). En somme, ils apparaissent plus nihilistes et mondialistes encore que dans le camp de la macronie.

Henry de Lesquen

Le prétendu centre de Macron est une gauche purement cosmopolite. La gauche du NFP est collectiviste, mais les courants idéologiques peuvent s'hybrider, et elle est aussi en partie cosmopolite, notamment parce qu'elle est immigrationniste. L'appel de Melenchón à la "créolisation" en est un bon exemple.

François de La Nouë,

Le macronisme est clairement cosmopolite.

En 2017, E. Macron a séduit une partie de l’électorat socialiste, tandis que la droite de gouvernement soutenait F. Fillon. En 2022, selon l’étude du CEVIPOF, nombre d’électeurs LR se sont tournés vers le « bloc central », attirés par une pseudo-autorité (effet drapeau, conflit en Ukraine), selon l’analyse de P. Buisson.

Ces électeurs, toujours d’après Buisson, sont en demande de sécurité, d’autorité et de souveraineté – sans préciser nationale ou européenne ; pour cette dernière, c’est toute l’ambiguïté sur laquelle joue Macron pour draguer cet électorat.

Ces trois éléments seraient plus importants chez eux qu’auprès de l’électorat du RN.

Il y aurait eu une partie de son électorat qui aurait changé sous l’influence de Marine Le Pen. Le passage d’un « peuple-nation » (type ex-RPR) vers un « peuple consommateur » (fonctionnaires catégorie C notamment) attaché d’abord au pouvoir d’achat et aux « acquis sociaux », comme la retraite à soixante-deux ans, reléguant identité et souveraineté au second plan.

Macron ne pouvant se représenter en 2027, l’électorat LR sera orphelin - trompé par le cosmopolitisme macronien - et déterminant pour la prochaine présidentielle (analyse de Buisson).

L’électorat « filloniste » semble prêt à « rentrer au bercail ». Dix millions d’électeurs qui seront la clef du prochain scrutin.

Ajoutons Bruno Retailleau, qui durcit la position des LR sur ces sujets, et voyons les résultats des récentes législatives partielles, cela corrobore assez bien l’analyse de Buisson (et sa lecture de l’étude du CEVIPOF publiée dans Le Monde, CEVIPOF organe de l’ignoble Sciences Po Paris).

La dernière législative partielle, au second tour, dans une circonscription rurale de droite, marque un retrait de 10 points de l’électorat RN, qui termine à 26%, résultat ramenant au niveau des seconds tours des années 2000-2010.

Cette partielle a eu lieu après la condamnation de MLP et sa manifestation ratée de dimanche dernier, ce qui aurait dû sur-mobiliser son électorat. Il n’en est rien.

Les deux législatives partielles récentes confirment ces mouvements dans l’électorat, avec une faible participation, mais pas si mal que ça pour des élections partielles…

  • 9e circonscription des Hauts-de-Seine (février 2025) : Élisabeth de Maistre (LR) gagne avec 59,65 %, +23 points par rapport à 2024 (Virginie Mathot, 15,17 %). Participation : 30,62 %.

  • 2e circonscription du Jura (mars-avril 2025) : Marie-Christine Dalloz (LR) gagne avec 73,76 %, +9 points par rapport à 2024. Participation : 34,17 %,


Les leçons de la guerre du Liban

Henry de Lesquen

13 avril 1975 : il y a exactement cinquante ans débutait la guerre civile du Liban, qui devait durer quinze ans et faire des centaines de milliers de morts (voir l’article de Georges Malbrunot dans Le Figaro des 12-13 avril 2025). Ce fut la preuve par neuf de l’erreur mortelle des cosmopolites, qui vantent le "vivre-ensemble" et qui donnaient auparavant ce petit pays du Proche-Orient comme modèle, comme un exemple de l’harmonie des sociétés multiculturelles !

La population du Liban est en effet composite, fragmentée en diverses communautés religieuses : catholiques maronites ou autres, musulmans sunnites ou chiites, druzes, entre lesquelles régnait une paix armée. Cet équilibre précaire avait été fragilisé par l’arrivée massive des réfugiés palestiniens chassés de leur patrie par l’impitoyable nettoyage ethnique opéré par les Juifs.

Le "vivre-ensemble", disons la paix civile, ne peut durer indéfiniment sur un pied d’égalité entre les divers groupes. Le système des castes n’étant plus à la mode, on finit tôt ou tard par vérifier cette loi : "Les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles" (Michel Leroy).

Le Liban est donc une terrible leçon de choses pour nous Français. Les groupes communautaires qui s’y côtoient sont beaucoup moins éloignés les uns des autres que ceux qui s’installent dans notre pays ne le sont vis-à-vis de nous et même entre eux. Tous les Libanais sont de race caucasoïde, ils parlent tous des dialectes arabes, ce sont tous des Orientaux, ils ont partagé le même pays depuis toujours, à la seule exception des Palestiniens, qui n’étaient pas venus de bien loin. En revanche, les immigrés qui envahissent la France sont en grande partie de race congoïde, en grande partie de religion musulmane, ils ne viennent pas de la civilisation occidentale, mais de la civilisation orientale ou de celle de l’Afrique noire.

Les émeutes des banlieues nous donnent un avant-goût de ce qui risque d'arriver. Elles sont les prodromes de la guerre civile.

La conclusion est claire : pour sauver la paix civile et l’identité nationale de la France, il n'y a qu'une seule solution : il faut réémigrer les allogènes inassimilables. C’est le programme du PNL.

Ceux qui, comme Marine Le Pen, rejettent la réémigration sont au minimum des irresponsables, plus vraisemblablement des traîtres.

Pierre-Louis J

"Les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles", c'est incontestable. Tout comme le fait que "les groupes communautaires qui s’y côtoient sont beaucoup moins éloignés les uns des autres que ceux qui s’installent dans notre pays ne le sont vis-à-vis de nous et même entre eux". Et je suis évidemment d'accord avec la conclusion de votre texte.

Cependant, il y a peut-être une nuance à apporter — et votre avis serait le bienvenu : les sociétés arabes étant bien plus claniques que les sociétés européennes modernes, ne sont-elles pas plus promptes à des explosions de violence ? Et n'est-ce pas précisément ce qui rend l'importation de ces populations d'autant plus dangereuses : le fait qu'elles aient une conscience clanique/tribale très forte, quand nos compatriotes ont été bercés par des idéologies universalistes et individualistes depuis plusieurs générations ?

Dans un cas comme dans l'autre, la situation est alarmante, quoi qu'il en soit.

Henry de Lesquen

Vous avez raison. Mais ne confondez pas universalisme et cosmopoltiisme.

Gervasuti

Le seul responsable est encore une fois Israël ! 

Les chrétiens auraient dû le comprendre au lieu de s’allier bêtement avec l’entité !

Catherine

Comme d'habitude, les musulmans ou les Palestiniens ne sont responsables de rien !

Henry de Lesquen

En tout cas, les Palestiniens ne sont pas responsables du fait que les Juifs les aient dépossédés de leur patrie, la Palestine. Si ce n'est qu'ils n'ont pas eu la force de résister à un effroyable nettoyage ethnique.


Y a-t-il des peuples plus honnêtes que d’autres ?

Pierre

Des différences raciales dans l’honnêteté.

Sebastian Jensen et Emil O. W. Kirkegaard, deux chercheurs insensibles au cosmopolitiquement correct, ont publié en 2023 une étude sur les différences raciales dans l'honnêteté (https://openpsych.net/files/papers/Jensen_2023a.pdf). Ils y reproduisent ce que les études précédentes avaient montré : il existe un lien entre l’intelligence et l’honnêteté et un lien entre la race et l’honnêteté.

Trois raisons sont envisagées et documentées pour expliquer la corrélation positive qui existe entre intelligence et honnêteté.

1) Préférence temporelle. Mentir, par exemple, n’est généralement bénéfique qu’à courte échéance. Les gens intelligents sont plus honnêtes parce qu’ils savent que la malhonnêteté finit par ne pas payer.

2) Raisonnement moral. Les gens les plus intelligents sont plus susceptibles d’être honnêtes, parce qu’un raisonnement moral implique un certain degré d’abstraction et donc d’intelligence.

3) Personnalité. L’intelligence est négativement corrélée à la psychopathie et au “machiavélisme”, lesquels sont négativement corrélés au facteur “honnêteté-humilité”.

Des études ont documenté les différences d’honnêteté entre les nations. L’une consiste à disposer par terre, dans différentes institutions d’une quarantaine de pays, des portefeuilles (plus de 17.000). Les individus qui ont cherché à rapporter les portefeuilles perdus à leur propriétaire étaient plus nombreux dans les pays occidentaux, précisément ceux où la part de sang nordique est la plus importante.

Une autre étude concerne les diplomates des Nations-Unies. Jusqu’en 2002, leur immunité concernait les infractions de stationnement. Là encore, les Occidentaux de race nordique étaient les moins susceptibles de violer la loi. Ces études sont appuyées par les études internationales sur la corruption des gouvernements.

Au sein de la race caucasoïde, les Occidentaux issus du nord-ouest de l’Europe sont donc tendanciellement plus honnêtes que les autres Occidentaux. Mais les Occidentaux sont de manière générale plus honnêtes que les Arabes.

Chez les mongoloïdes, les Chinois sont substantiellement plus malhonnêtes que les Coréens et les Japonais.

Parmi les meilleurs prédicteurs de l’honnêteté des nations (fondés sur l’étude des portefeuilles), on trouve l’intelligence (corrélation de 0,65) et l'individualisme (0,69).

Aux États-Unis, les études qui comparent l’honnêteté des “blancs”, des “noirs” et des “Hispaniques” trouvent une hiérarchie raciale qui va ainsi : les blancs sont les plus honnêtes, puis viennent les Hispaniques, puis viennent les noirs. Jensen et Kirkegaard ont trouvé qu’en isolant la variable intelligence, l’écart entre les blancs et les hispaniques dans l'honnêteté se résorbait substantiellement, mais pas chez les noirs.

Conclusion

Pour expliquer les différences entre les individus, les peuples et les races dans l’honnêteté, l’intelligence semble importante, mais insuffisante. Il y a un caractère propre aux Occidentaux, notamment les plus nordiques, qui les pousse à agir moralement. Comme l’écrit Henry de Lesquen dans le “Vade-mecum sur les Indo-Européens

 “les premiers Aryas avaient la religion de la vérité, ils haïssaient le mensonge [...]”.

Henry de Lesquen

Oui, mais je ne crois pas du tout que le QI soit un facteur causal. L'honnêteté et l'intelligence dépendent d'une troisième variable, la race ou la sous-race. La sous-race nordique vient des Aryas, qui ont la religion de la vérité.

Celle-ci a été sans aucun doute un facteur de cohésion et de succès pour les Aryas. L'ennui, c'est qu'elle va de pair avec la naïveté. Aussi les Aryas peuvent-ils être exploités par un groupe parasitaire qui pratique une véritable industrie du mensonge...

Pierre

Je suis d'accord. C'est l'idée du point 3. Intelligence et honnêteté ont été sélectionnées en même temps dans certaines populations.

Steeve Trucker

La recherche de la vérité semble en effet un trait distinctif de la curiosité occidentale (logique aristotélicienne, méthode scientifique, séparation claire entre vérité et morale ou cohésion). D'ailleurs, les hérésies et idéologies occidentales vont souvent loin dans l'horreur du mensonge (les cathares, Kant), sûrement plus qu'ailleurs !


Varia

François de la Nouë

Marine Le Pen ferait bien de virer la PND (prétendue nouvelle droite) de son parti, virer Bardella.

B. Retailleau, lui, de continuer ce qu’il fait, rester loin de cette fausse droite.

Frontières, Némésis, CNews, lliade, Radio Courtoisie (post-H. de Lesquen), entourage de Bardella, M. Maréchal, Reconquête!…

Cette « droite », PND, européiste, supranationale, utilisant souvent l’anglois… a complètement disjoncté.

Ce sont les mêmes qui parlent de :

- « Mila nouvelle Jehanne d’Arc »

- laïcité renforcée

- judéo-servilité

- pis encore, sur CNews, aux plateaux largement immigrés : « d’enfants de France, nés en France, de la république », en insistant bien : « Ils sont français. »

Nous avons le sommet du ridicule avec Damien Rieu, qui déclare dans un tweet :

« Je reçois parfois des réflexions me reprochant un soutien trop appuyé à Israël. Que vous soyez indifférent, critique, distant ou même hostile à Israël n’a pas d’importance, c’est votre sort qui se joue là-bas. Il y a 15 ans, nombre d’entre vous se moquaient quand on dénonçait l’islamisation. Depuis le Bataclan, vous avez tous compris que ce n’était pas une lubie. Ne perdez pas encore du temps à comprendre la suite de ce qui va se passer… »

 
 
 

1 Comment


Fleur de Lys
il y a 21 heures

Intéressant, comme d'habitude... cependant, la discussion sur le Liban me déçoit. C'est toujours la même chose : on commence par la bonne analyse (le danger musulman, collectiviste et multi-ethnique) et on finit par le couplet antisioniste (les pauvres palestiniens, le tiers-monde, etc.). Mais on s'en moque des Palestiniens ! Ce n'est pas notre sujet ! L'Occident fait face à l'islam depuis 1400 ans, indépendamment de tout autre facteur. Si l'on n'est plus capable d'avoir cette clairvoyance, autant prendre notre carte à LFI tout de suite... Tout cela devient lassant... A en croire certains, Charles Martel et Saint Louis auraient donc été "judéoserviles" sous prétexte qu'ils ont combattu les musulmans ? Est-ce que les Serbes étaient "judéoserviles" sous prétexte qu'ils combattaient…

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