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« René Girard : génie ou charlatan ? » et autres propos libres sur notre canal de Telegram

Photo du rédacteur: Maurice SeclinMaurice Seclin

Dernière mise à jour : 1 févr.

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Défaitisme et complexe de Camerone

« Cryptophane »

« C’est à désespérer de la droite française ! » et la France continue son inexorable chute. Dès 2017 il nous fallait un président à la hauteur des enjeux ; Macron était le pire des choix ; une minorité de Français parmi ceux inscrits sur les listes électorales ont choisi de porter à la tête du pays celui qui l'achèverait. Encore aurions-nous connu un soubresaut à la suite des épisodes tragiques des Gilets jaunes et de la gestion sanitaire de la crise du covid, il eût été possible de la relever. Las, les Français se sont soumis, tout comme les prétendus chefs politiques ! Je me revois prédire avec quelques amis la fin de la France à la condition qu'Emmanuel Macron passât. Rien aujourd'hui ne me donne tort. Il est la révélation de ce qu'un système bien organisé a voulu pour la France il y a trois siècles : sa mort.

Henry de Lesquen

Le défaitisme est une faute qui fait le jeu de l'ennemi. Il est trop répandu à droite. Il y a au contraire toutes les raisons d'espérer. La victoire de Trump est encourageante. La médiocrité du tandem qui dirige le RN fera perdre du temps à la France, mais les signes du renouveau sont déjà là.

Théophile

Il faut absolument réduire au silence, ignorer et ne pas relayer les défaitistes, que les anglophones appellent "doomers", qu'on pourrait traduire par "fatalistes" ou "ruinistes". C'est pour ça que je trouve le sympathique Jérôme Bourbon assez néfaste. Si vous écoutez ses dernières émissions, il passe son temps à expliquer comment tout est perdu, plus rien n'est possible, on va perdre, c'est plié, et se met dans une position qui attend l'intervention divine, ou l'effondrement dont ressortiraient vainqueurs nos idées. (Ce qui est de la pensée désidérative tout à fait ridicule. Chacun des plus extrêmes, des islamistes aux communistes en passant par les écologistes et les monarchistes, est persuadé qu'un effondrement généralisé vient, et qu'il en résultera la victoire de leur idéologie. La vérité est qu'un tel effondrement ne se profile pas et que tout ce qui risquerai d'en sortir, c'est le désordre et l'anarchie au sens strict.)

Je suis d'ailleurs reconnaissant envers monsieur de Lesquen pour son combat contre le tropisme de la défaite à droite, que ce soit à propos du futur ou à propos du passé. Il n'y a aucun intérêt à se remémorer et rendre un culte de manière malsaine et presque masochiste à l'Allemagne de 1945, aux armées blanches de 1920, à Napoléon des Cent Jours, aux Vendéens et à la monarchie de 1789, aux croisés de 1187, aux sécessionnistes américains, et a toutes ces causes perdues qui sentent mauvais la défaite. Quitte à s'enthousiasmer pour l'histoire, pensons plutôt à toutes les victoires, que ce soit celles de notre pays, celles de notre race ou celles de nos idées !

Henry de Lesquen

Pas d'amalgame ! Je nuancerais votre propos. Par exemple, les croisades, qui ont abouti à la création du royaume franc de Jérusalem (franc, c'est-à-dire français), ont été un épisode glorieux de notre histoire et nous devons en être fiers, bien que ce royaume ait fini par disparaître. Cela ne relève pas du complexe de Camerone.

Théophile

Ah, mais je suis tout à fait d'accord avec vous. Simplement on a tendance à penser à la fin des croisades et leur échec éventuel plutôt qu'aux grands succès des premières. On pense au roi lépreux, à Saladin et à la chute de Jérusalem, plutôt qu'aux grands héros français qui se taillèrent un domaine par le fer et le sang dans un Levant abasourdi par leur puissance.

La quatrième croisade, qui est sûrement un désastre pour l'empire byzantin et eut de fâcheuses conséquences pour tout le monde, est également une glorieuse aventure de princes français faisant triompher leur volonté par la force et se taillant des fiefs dans l'antique Grèce, au nom d'ailleurs d'une "Vengeance de la guerre de Troie" (la conception de l'époque était que les Français étaient descendants des Troyens). Ils y ont laissé des traces énormes. Comme au Levant, pour être allé quatre fois en Grèce et a Chypres, malgré la relativement courte durée de la "Frankocratie" (c'est le nom qu'ils donnent à cette période), ce qui tient le mieux, ce sont les forts et les abbayes croisées, plutôt que les ouvrages ottomans ou byzantins.

 

La politique extérieure de la Russie est-elle chrétienne orthodoxe ?

François de La Nouë

Poutine a su remettre de la verticalité dans le pouvoir russe mais aussi, accompagné du patriarche de l’Église russe orthodoxe Cyrille, a rappelé aux Russes que la transcendance spirituelle est peut-être le plus important : le Christ étant l’essentiel. En comparaison, le spectacle de Notre-Dame a déplu à plusieurs chrétiens plus traditionnels, saluons tout de même les Français de sang anonymes qui ont beaucoup travaillé.

Que peut-on dire du rôle de Poutine vis-à-vis des chrétiens de Syrie, mais aussi d’Arménie ?

Théophile

Les Russes ne sont pas de la même obédience que les Arméniens : à vrai dire, les Arméniens sont séparés des Églises orthodoxe et catholique depuis plus longtemps que les Églises catholique et orthodoxe sont séparées l'une de l'autre. Il n'y a donc pas tant que ça de fraternité inter-orthodoxe avec l'Arménie. Poutine est, qui plus est, un pragmatique : il ne se voit pas comme le défenseur des chrétiens de toutes confessions de par le monde, mais avant tout le garant des intérêts de l'État russe et des Russes. L'Arménie s'est trouvée être un allié peu fiable (surtout depuis l'occidentaliste Pachinian) et qui cherche à s'éloigner de la CIE, tandis que, si l'Azerbaïdjan n'est pas non plus très amical, il n'est pas tout à fait antirusse et il a le bon goût d'avoir du gaz et de l'argent. C'est tout naturellement que la Russie ne prend pas parti clairement, mais essaye de se poser en arbitre entre les deux pour en sortir fort géopolitiquement (prouver que c'est encore elle la clef de la résolution des conflits dans le Caucase). C'est toute l'essence des accords de 2020. Cependant, depuis 2022, la Russie est occupée en Ukraine. L'autre allié traditionnel de l'Arménie, l'Iran, est également occupé avec Israël (on remarque que ce sont les mêmes alliés que pour la Syrie, qui est tombée pour les mêmes raisons), et avec des problèmes internes.

La Russie n'ayant pas la marge de manœuvre diplomatique ni les hommes pour intervenir dans le Caucase, l'Azerbaïdjan a eu les mains libres en 2023 pour vaincre l'Arménie et déplacer (ethnocider) les populations arméniennes du haut Karabagh.

Avec un chef d'État d'Arménie si pathétique et candaule (un record, à côté, Macron est nationaliste) que l'infâme lécheur de bottes turciques Pachinian, l'Arménie n'est pas près de reprendre ce territoire, et la Russie et l'Iran sont toujours tout aussi occupés. Un point d'espoir cependant : la natalité arménienne (1,7) est meilleure que l'azérie (1,5). (Il y a cependant beaucoup plus d'Azéris.)

Pour ce qui est de la Syrie : la majorité des chrétiens y sont de confession orthodoxe du patriarcat d'Antioche, c’est-à-dire de la même confession que la Russie. Les Églises russes et antiochiennes s'entendent d'ailleurs très bien, s'opposant toutes deux à l'Église de Constantinople à laquelle elles trouvent une tendance à empiéter sur les droits des autres.

Cependant, la question religieuse n'a joué qu'un rôle secondaire dans l'aide russe à la Syrie. La première raison de l'intervention russe, c'est que la Syrie était un allié historique de l'URSS (un des plus proches, et, comme chacun sait, les États successeurs ont tendance à garder les mêmes alignements et dynamiques géopolitiques, qui sont plus forts que les problématiques de politique interne), dans lequel se trouve l'unique base navale russe sur la Méditerranée. (Tartous, bien qu’elle fasse plutôt office de reliquat prestigieux d'un empire révolu plutôt que d'un réel intérêt crucial pour les affaires russes. La Russie ne projette guère en Méditerranée : mais ça a le mérite d'exister.) Ensuite, c'est aussi la continuation de la guerre contre les islamistes du Caucase. En effet, les factions rebelles de la guerre civile syrienne étaient remplies d'islamistes tchétchènes et autres caucasiens, exilés de Russie pour mener le djihad ailleurs et la Russie a voulu exercer sa vengeance sur eux.

 

René Girard : génie ou charlatan ?

Bruno

En quoi René Girard est-il un charlatan s'il vous plaît ?

Henry de Lesquen

Je vous renvoie au livre hilarant et éblouissant de René Pommier, "René Girard, un allumé qui se prenait pour un phare". Girard écrivait bien, mais il enfilait les sophismes comme des perles. Sa théorie du désir mimétique est ridicule et son judéo-centrisme absurde.

Bruno

J'ai lu "Je vois Satan tomber comme l'éclair" ; pour le coup, c'est court et pertinent. Je n'en fais pas un absolu, mais c'est une apologie rationnelle du sacrifice de la Croix.

Henry de Lesquen

Je ne l'ai pas lu, mais je suis prêt à parier que vous vous êtes laissé abuser par la beauté du style et qu'il n'a rien dit de nouveau qui fût pertinent… et je vous parie aussi que l'on peut y trouver des sottises. […] La table des matières est déjà accablante. Sa théorie de la violence mimétique est tout aussi ridicule que celle du désir mimétique. La référence à la mythologie est inquiétante. Faire de Jésus un bouc-émissaire est une stupidité de premier ordre. Et cet imbécile finit sur "l'héritage nietzschéen", quand ce nihiliste de Nietzsche se posait en Antéchrist !

Si vous avez trouvé ces élucubrations "rationnelles", c'est que vous ne savez pas ce que c'est que la raison.

Je vous invite à lire Pommier pour vous ouvrir les yeux.

René Girard a écrit des milliers de pages de divagations de cet acabit et il a apparemment voulu en donner ici un résumé.

Cela dit, je retire l'étiquette de charlatan. Je crois qu'il était sincère. Celle employée par Pommier est plus juste : René Girard était un allumé. Un cinglé vaguement mystique qui avait un grand talent littéraire.

Bruno

Le gros du message, c'est de dire que le Sacrifice du Christ représente une Victime innocente aux yeux de tous. Alors que tous les anciens mythes représentaient des victimes jugées coupable.

Ce cycle de démonisation de la victime, puis sanctification, était quasi systématique pour que la société, arrivée au comble de ses contradictions et de ses querelles internes, puisse repartir de l'avant.

C'est ce qui se passe avec la femme qui va être lapidée par la foule pour adultère. Il explique que le Christ risque aussi la lapidation à cet instant en s'opposant au cycle.

Henry de Lesquen

Ce point est particulièrement stupide. Pour les Juifs, comme il est dit dans l'Évangile de la Passion selon saint Jean : "Il doit mourir selon notre Loi." En effet, Jésus avait blasphémé en prétendant être le Messie et le blasphème est puni de mort. Aujourd'hui comme jadis, un Juif religieux considère que la condamnation à mort de Jésus était nécessaire et légitime. Les chrétiens n'ont jamais démonisé Jésus ! Et les Juifs ne l'ont jamais sanctifié ! Il faut avoir le cerveau fêlé pour y voir un cycle.

Bruno

Son innocence ne transparaît-elle pas plusieurs fois ? Face à Barabbas entre autres ? Sur la Croix avec les deux larrons ?

Henry de Lesquen

Que racontez-vous ? Le Christ était innocent, mais les Juifs le tenaient pour coupable et c'est pour cela qu'ils l'ont fait mourir.

Bruno

Oui, mais parallèlement Il agrège déjà les foules autour de Lui, ce n'est donc pas tous les Juifs, et après sa mort le rapport va donc s'inverser rapidement. Il commet le plus grand des péchés aux yeux des Juifs, mais il leur dit la Vérité, qu'ils sont restés sur la lettre et ont tué l'Esprit. Ce n'est pas seulement du blasphème quelconque, il désamorce la sclérose dans laquelle les Juifs se sont enfoncés. Je ne suis pas expert, j'essaye de comprendre avec les données que j'ai.

Girard explique que, juif ou non, tous les peuples auraient fait la même chose.

Henry de Lesquen

Ce cinglé de Girard est tellement judéo-servile qu'il se contredit : singularité des Juifs, mais ils sont comme tout le monde… Ce n'est même pas vrai. Bouddha est mort très vieux et de mort naturelle. Je note au passage que ce judéo-servile exonère les Juifs du Déicide.

Bruno

Sur au moins deux bonnes pages, oui. Ce que je veux dire, c'est qu'à chaque fois que le Christ ouvre la bouche, ceux qui l'entendent remettent toute leur orthopraxie en question. Ce qui n'est pas très étonnant venant de Dieu fait homme. Mais s'il est coupable, il n'est pas un simple coupable, le judaïsme post-chrétien se construit d'ailleurs plus sur cette ambiguïté et en réaction que sur une identité propre. Le repli sur la loi sera encore plus fort par la suite pour les Juifs restés juifs, d'où le Talmud.

Henry de Lesquen

C'est entièrement faux.

1. Où avez-vous vu que les pharisiens et sadducéens remettaient en cause la loi de Moïse et l'orthopraxie ? C'est du délire.

2. Il est carrément faux et absurde de soutenir que le judaïsme s'est formé en réaction au christianisme. Le judaïsme actuel est celui des pharisiens vilipendés dans l'Évangile.

Ce n'est pas à dire évidemment que les Juifs n'aient pas réagi à l'essor du christianisme. Ils ont éliminé la Septante. Le Talmud contient des abominations contre le Christ et la Vierge Marie. Les Juifs religieux commencent leur journée en maudissant les chrétiens.

Bruno

Oui, vous avez raison, je m'exprime maladroitement, disons que les Juifs restés juifs se renferment définitivement sur la loi (2e ou 3e siècle, le Talmud plein de blasphèmes qui devient législation intégrale de chaque mouvement du Juif).

Tandis que ceux qui suivent le Christ s'ouvrent à la vraie foi.

Henry de Lesquen

Les Juifs en question ne se sont pas enfermés dans la Loi au IIe siècle, ils l'avaient toujours été. Après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 et l'élimination des sadducéens, les rabbins pharisiens réunis à Jamnia ont fixé le canon du Tanakh, la Bible hébraïque, en rejetant la Septante et une partie des livres qu'elle contenait.

Bruno

D'accord merci.

 

Droit de conquête ou droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ?

« Prince de Friedland »

La colonisation peut parfaitement se justifier dans certains cas. Les peuples n'ont pas la même valeur. L'invasion d'un peuple par un autre peut être positive ou négative selon qui envahi qui. Je suis d'accord que le principe d'ethno-différencialisme peut s'appliquer pour des peuples ayant une culture estimable, mais il faut se féliciter quand ce sont des peuplades très inférieur (Amérindiens, congoïdes, australoïdes) qui finissent grand-remplacés. Et ce n'est pas incohérent de s'indigner quand c'est à nous que cela arrive. Le grand remplacement de la population française et des autre populations occidentales est inacceptable, non seulement parce que nous sommes occidentaux, mais aussi parce que nous sommes remplacés par des populations qui en 100.000 ans d'existence sur leur territoire n'ont produit rien de comparable à la civilisation occidentale. En revanche, le remplacement de certaines populations peut être accepté et peut-même se défendre si ce sont des Occidentaux et, plus particulièrement, des Français qui sont à l'œuvre.

 

Henry de Lesquen

Épagnez-nous la référence à l’ehno-différentialisme. C’est le jargon de la PND, prétendue nouvelle droite.

« Cryptophane »

Belle démonstration de ce que l'hybris fait délirer les hommes. Votre raisonnement linéaire a l'apparence de l'intelligence, pas la qualité. Soyons prudents quand nous parlons des hommes, ils ont besoin de temps et de considération, plus que d'attitudes paternalistes qui n'engendrent que frustration et ressentiment. Protégeons nos territoires et notre peuple, communiquons avec les autres. Mais de grâce, qu'on laisse en paix ceux qui n'ont manifestement pas besoin de notre présence pour suivre leur propre chemin, aussi stupéfiant qu'il soit. Quelle folie que de penser la soumission comme un acte charitable ! Le judaïsme talmudique en revanche semble convenir à votre démarche.

Théophile

En fait, c'est un problème assez récurrent dans toutes les considérations sur la légitimité des uns et des autres : présentisme (la Seine-Saint-Denis et Jaffa sont maintenant peuplés respectivement d'Africains et de Juifs, alors, selon le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ils sont là légitimes à s'autogouverner et à ne pas être français ou palestiniens) contre passéisme (le Kossovo était autrefois serbe, alors il est légitimement serbe, malgré l'invasion migratoire albanaise récente qui a changé la démographie de cette région, etc.).

Le problème du présentisme est que c'est une façon de penser qui donne pleine légitimité aux squatteurs et aux envahisseurs de tout poil, qui, une fois qu'ils réussissent à s'installer, n'ont pas à être délogés.

Le problème du passéisme est qu'on ne sait pas "quand s'arrêter". Si on va assez loin, il faudrait bouter les Bretons hors d'Armorique et les Anglo-Saxons hors de Grande Bretagne, et de toute manière tout ce beau monde arya hors d'Europe occidentale, puisqu'ils y ont remplacé des gens qui y furent avant.

À mon avis, la marche à suivre là-dedans, c'est d'être national-pragmatique, même si ça force à une certaine hypocrisie. Il faut en même temps défendre les droits des Français au Québec (et il aurait fallu défendre ceux des Français en Algérie), et combattre les droits des allogènes en France. Le plus important n'est pas "qui est majoritaire ici aujourd'hui" ni "qui est historiquement légitime", mais "quels sont les intérêts des Français".

Enfin, pour le reste, car il y a d'autres conflits que ceux qui impliquent la France, je pense qu'il faut étendre cette défense des intérêts français a la défense des intérêts occidentaux, puis blancs, et peut-être même puis chrétiens ensuite, selon ceux avec qui nous avons le plus d'affinité (Jean-Marie le Pen avant une très belle phrase là-dessus à propos de ses filles plutôt que ses nièces, ses nièces plutôt que ses compatriotes, ses compatriotes plutôt que des étrangers, etc.). Je pense que, s’il faut se positionner absolument sur un conflit, il faut soutenir les Occidentaux contre les non-Occidentaux, les Aryas contre les non-Aryas, les blancs contre les non-blancs, et en dernier recours les chrétiens contre les non-chrétiens, ou encore les nationaux-libéraux contre la gauche. Enfin, personnellement, c'est ce qui me vient naturellement. Tout cela bien sûr toujours subordonné aux intérêts plus hauts de la France.

Enfin, pour les affaires qui nous concernent très peu et si aucun camp ne semble naturel à soutenir (je pense que le conflit israélo-palestinien en est un, Israéliens et Palestiniens sont tout aussi non français et non aryas, les uns tout autant que les autres, tout aussi non chrétien et avec une idéologie/religion tout aussi nocive), il m'est avis qu'il faut se positionner avec pragmatisme, c’est-à-dire  considérer que la marche à suivre est celle qui évite le plus de conflit et d'effusion de sang, d'instabilité et de pertes économiques, donc en général, la conciliation et le compromis, et pas de solution déraisonnables sur le mode de "Israël doit complètement cesser d'exister" ou "la Palestine doit complètement cesser d'exister".

Henry de Lesquen

Discussion intéressante, mais je ne vois pas que soit évoquée une notion centrale : l'identité nationale. En outre, la politique n'est pas la morale. La politique étrangère doit être fondée sur les intérêts nationaux et non sur une prétendue solidarité occidentale, chrétienne ou raciale. François Ier pouvait s'allier avec le Grand Turc.

Précision : les Aryas n'ont pas exterminé les peuples qu'ils ont soumis, ils se sont mêlés à eux.

 

La confession auriculaire dans le christianisme celtique

Maurice Seclin

La confession auriculaire privée est née au VIe siècle en Irlande et ne s'est imposée en Occident qu'au XIIIe siècle, avant lequel on ne confessait que les fautes graves, publiquement. Cette différence de pratique dit-elle quelque chose de l'esprit particulier des Celtes insulaires ? Son triomphe final est-il le signe que le catholicisme occidental moderne est profondément celtique ? L'Occident serait-il incomplet sans cette évolution ?

Henry de Lesquen

Oui. Après la conversion des druides, le christianisme irlandais a atteint des sommets de spiritualité. Ce sont les moines irlandais, comme saint Gall, qui ont rechristianisé le continent au VIe siècle. Si l'Occident est la civilisation de la personne, la confession individuelle qui le caractérise est un héritage celtique.

Théophile

Cette pratique s'est généralisée dans tout le monde chrétien jusqu'en Orient, et je crois que l'influence du christianisme dit "celtique" sur l'Occident ne doit pas être exagérée face à celui du christianisme "nord-africain" de saint Augustin. La théologie occidentale est issue de saint Augustin et de ses théories, non pas des théories très différentes (notamment sur le libre arbitre) de Pelage ou d'Érigène.

Pelage est breton, et Érigène, comme son nom l'indique, irlandais.

Maurice Seclin

Justement, le christianisme proprement augustinien me semble être celui du haut moyen âge. Les protestants ont plus tard accusé les catholiques de pélagianisme, puis les jansénistes ont pu se plaindre que l'Église tournât le dos à l'augustinisme le plus pur. Les mêmes jansénistes étaient nostalgiques de l'ancienne discipline pénitentielle. Je n'irai pas jusqu'à accuser les chrétiens de la fin du moyen âge de pélagianisme, personnellement, mais n'y a-t-il pas à cette époque une évolution dans le catholicisme, et cette évolution n'est-elle pas liée au triomphe d'une sensibilité qui était née dans les îles Britanniques et qui avait été d'abord marginalisée avant de prendre en quelque sorte sa revanche ? Naturellement, je parle de sensibilité. Ce n'est pas à dire que l'Église aurait changé de dogme.

Théophile

En fait, dans l'Occident chrétien, l'opinion "semi-pélagienne" a vaincu, mais sous le nom de l'augustinisme, c’est-à-dire que sur les opinions les plus extrêmes de saint Augustin (la double prédestination par exemple), l'Église a pris les positions non augustiniennes, tout en continuant à se revendiquer de saint Augustin.

Ce paradoxe a conduit naturellement à des crises de retour de l'augustinisme, que sont selon moi tant la Réforme protestante que le jansénisme. Dès que quelqu'un relit saint Augustin (ou relit saint Paul avec des lunettes augustiniennes), il se rend compte qu'en vérité l'Église romaine n'est pas tout à fait aussi augustinienne qu'elle pourrait l'être.

Le concile de Metz condamne en la personne de Gottschalk en 848 (et le concile de Quierzy en 849) des opinions augustiniennes.

Maurice Seclin

D'où ma question initiale ! L'évolution de la pratique de la confession, qui précède de quelques siècles le débat sur la grâce, est peut-être le signe que l'Occident avait besoin d'un christianisme différent de celui des premiers siècles, et l'élément celtique a joué un rôle dans cet aboutissement.

Théophile

Certes, oui. Je crois que le christianisme celtique, tant par sa pratique de la confession auriculaire privée que par son accent sur le libre arbitre, l'ascétisme et la pratique de la vertu, souligne une dimension très "personnelle" du christianisme : je crois que cela se voit également dans ses hagiographies comme celle, célèbre, de saint Brendan le Navigateur : la vie chrétienne réside avant tout dans la pratique des vertus et l'effort personnel vers Dieu et contre le mal, plutôt que comme un salut collectif, reçu par la justification qu'est la Croix (avec l'idée de substitut pénal), et accessible par la foi et les sacrements.

Mais je crois qu'en cela il est alors très opposé aux christianismes luthérien et calviniste, qui sont eux monergistes, prédestinationistes, sola-fidéistes, etc., et qui eux aussi sont occidentaux, voire très occidentaux.

(On croit à tort que cela représente la majorité des protestants, mais une grande partie d'entre eux sont arminiens, plus précisément wesleyen, dans les grandes familles méthodistes et baptistes (bien qu'il existe aussi des baptistes réformés).)

Quant à savoir "ce qui caractérise l'Occident", je dirais : pas absolument l'une ou l'autre des positions, à moins d'exclure soit le catholicisme moliniste et le protestantisme wesleyen de l'Occident, ou alors d'exclure le catholicisme janséniste et le protestantisme réformé de l'Occident, mais si on demande "ce qui est spécifique à l'Occident", alors, c'est plutôt l'héritage augustinien, car tous les chrétiens orientaux, et à fortiori ceux de l'Église d'Orient (nestoriens), et ceux des Églises des 7 conciles (orthodoxes), sont non augustiniens. Pour ce qui est des coptes et des autres monophysites, je suis moins sûr, mais je crois qu'ils sont également très peu augustiniens dans leur approche.

À mon humble avis d'ailleurs, le christianisme celtique est par ces caractéristiques plutôt "plus oriental que le reste de l'Occident" que spécifiquement occidental, et la pratique de la confession auriculaire, pour y revenir, est je crois non pas apparue en Orient sous l'influence celtique (quelle influence celtique ? Ceux-ci n'ont guère été plus loin que l'Allemagne), mais comme une évolution parallèle découlant de la centralité du monachisme et de l'institution du père spirituel, chose qui est commune tant au christianisme celtique qu'à celui qui est "oriental". Il faudrait cependant creuser et étudier l'émergence de la confession auriculaire en Orient, chose qui, je crois, n'a pas été autant étudiée que pour l’Occident.

Henry de Lesquen

Sauf pour les millénaristes, le salut est toujours individuel et non collectif pour les chrétiens.

Je ne crois pas du tout que les chrétiens d'Irlande aient jamais repris l'hérésie de Pélage de Bretagne.

 

Fortune et extinction des dynasties royales

Théophile

Je trouve ça tout de même assez étonnant que de toutes les branches cadettes capétiennes, il ne reste aujourd'hui plus que des descendants de Louis XIII. Je me demande quelle est la durée statistique d'une lignée paternelle. J'aurais pensé qu'il resterait un nombre considérable de nobliaux locaux, descendants de troisième fils de troisième fils de troisième fils, d'ascendance capétienne.

Maurice Seclin

C'est très variable, la descendance d'un homme peut exploser (celle de Philippe V d'Espagne en l'occurrence, plus encore que de Louis XIII) comme elle peut s'éteindre rapidement. L'histoire est pleine de dynasties éteintes. Henry de Lesquen a une anecdote significative à ce sujet : son bisaïeul était de son temps le dernier Lesquen du Plessis-Casso en vie, et il y a aujourd'hui des centaines de Lesquen du Plessis-Casso. Il pourrait y en avoir zéro s'il avait eu un accident avant d'avoir des enfants. On sait aussi que le nombre de noms de famille va en diminuant. Les haplogroupes du chromosome Y sont aussi passionnants pour cette raison. La patrilinéarité est un phénomène un peu contre-intuitif puisque les lignées paternelles sont bien moins nombreuses que les lignées tout court. J'ignore s'il existe des modèles mathématiques et des études génétiques pour estimer la proportion de mâles ayant donné naissance à une lignée paternelle qui subsiste encore après N générations, mais c'est sûrement assez peu. Pour en revenir aux Bourbon, ils ne semblent pas menacés d'extinction du tout, tant s'en faut, actuellement, mais qui sait…

Théophile

Il y a je crois une responsabilité personnelle aussi. Nos princes de sangs "ainés", descendants de Louis XV, ont souvent été incapables de produire des héritiers alors qu'ils avaient parfois des maîtresses et des bâtards. Je ne comprends pas comment on ne peut pas en vouloir à Henri d'Artois, qui, non content d'avoir fait capoter la restauration pour des histoires de décorum, a condamné toute tentative de restauration future par le chaos dynastique qu'il a laissé en ne faisant pas d'enfants. Rien que ce constat empêche, je trouve, d'être sérieusement monarchiste, s’il faut s'en remettre à des hommes incapables ne serait-ce que de se reproduire, alors qu'il s'agissait pour eux de l'avenir de leur pays, pas simplement de choix personnels comme nous autres.

Maurice Seclin

C'est vrai pour les époques récentes, mais il y a plusieurs siècles les rois cherchaient à avoir des héritiers, et ça n'empêchait pas les extinctions. Ce bon chrétien d'Henri V n'a pas voulu annuler son mariage stérile, c'est louable… Henry de Lesquen parle d'acharnement dynastique pour les monarchistes contemporains, le comte de Chambord aurait plutôt pratiqué l'euthanasie dynastique, mais certains de ses partisans ne l'ont pas encore compris.

Théophile

J'en viens à penser que s'il fallait un roi pour le France (ce auquel je ne crois pas, par ailleurs), il faudrait choisir une nouvelle dynastie, comme on l'a fait du temps de la transition vers les robertiens/capétiens. Un homme choisi avant tout pour ses qualités et son engagement plutôt que pour son sang, même si de préférence de sang français et noble. Un Lesquen du Plessis-Casso, peut être ? (Je plaisante.)

 

Modalités du droit du sang

Théophile

Petite question sur la nationalité, qui me vient après avoir appris des choses sur l'actualité des États-Unis (le jus soli n'y est plus aussi absolu dorénavant).

En France, nous n'avons pas de jus soli non plus, mais ce système d'acquisition à 18 ans, qui revient de facto à la même chose en bout de ligne.

Il faudrait, naturellement, le supprimer, et déchoir de leur nationalité française nombre d'étrangers à qui elle a été accordée par ce moyen ou par descendance d'un aïeul en ayant bénéficié.

Cependant, je me demande selon quel critère exactement revenir au droit du sang pur.

La première idée qui m'est venue, en prenant un droit du sang étendu à un seul parent français, n'importe lequel, serait de dire qu'il faut pour conserver la nationalité française être capable de prouver l'existence avant 1870 (1870 étant la naturalisation en masse du décret Crémieux. Le ""droit du sol"" en France commence en 1889, mais il me semble évident qu'il faut également nullifier cette naturalisation Crémieux) d'un ancêtre français.

Cependant, cela ouvre la nationalité française à n'importe quel étranger quasiment pur mais qui a par le hasard de sa généalogie (par exemple, la colonisation de l'Algérie en fournit beaucoup) un ancêtre français dans le lot.

Ce qui m'a conduit à considérer une autre option : considérer le droit du sang selon le code civil de Napoléon, c’est-à-dire, seulement patrilinéaire, ce qui réduit les cas de "un seul ancêtre français dans une mer d'étrangers" dont je viens de parler. Et considérer que, pour ces cas-là qui restent, avec une lignée patrilinéairement française qui a été particulièrement exogame, elle conserve au moins le nom de famille français et c'est l'ancêtre "le plus important" qui est français.

Cependant, ça serait alors très injuste pour ceux qui ont une grande majorité d'ancêtre français, mais, par le hasard de la généalogie, une lignée patrilinéaire qui remonte à un étranger.

Enfin, je me suis dit qu'on pourrait alors "compter tous les ancêtres en 1870, et si une majorité a la nationalité française, la conserver", mais cela nécessite une connaissance généalogique pointue et c’est un poil fastidieux, et semble un peu arbitraire (pourquoi fixer la limite a 50% ?).

Ma question est la suivante : quel système utiliser ?

(Évidemment, outre ce système général, il est assez évident qu'on doit laisser la nationalité française à certains étrangers et leurs descendants en considérant que certaines naturalisations étaient légitimes, comme celle résultante de l'engagement dans la légion étrangère par exemple.)

Autrement, je crois tout naturel de rendre la nationalité française aux Québécois, Acadiens, Louisianais et descendants de huguenots, mais je me demande s'il ne faudrait pas conditionner cette réacquisition à l'installation en France (ou alors : les priver, ainsi que tous les expatriés, du droit de vote en restreignant celui-ci à la résidence, ce qui me semble d'ailleurs assez naturel également).

Henry de Lesquen

Vous avez apparemment adopté la devise des Shadoks, "Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?". À moins que vous ne pratiquiez le pilpoul appris dans une yéchiva.

Le principe du jus sanguinis, droit du sang, est simple. Je propose quand même de le compliquer un peu pour éviter la double nationalité et d'écrire dans la constitution :

Est français l'enfant né de deux parents français.

Est français l'enfant né en France d'un parent français.

Est français l'enfant né d'un père français dans un pays qui n'est pas celui de sa mère, si la nationalité de celle-ci et le lieu de naissance sont connus.

L'enfant né à l'étranger d'un parent étranger est étranger, sauf dans le cas précédent.

L'enfant né de deux parents étrangers est étranger.

Le parent inconnu ou de nationalité inconnue ou sans nationalité est tenu pour étranger.

Si le lieu de naissance est inconnu, il est tenu pour être à l'étranger.

Théophile

Je ne suis pas un rabbin ! Mais c'est vrai que je me suis un peu fait des nœuds au cerveau. En tout cas, merci pour votre précision, qui finalement existe et est utile !

 

Varia

François de La Nouë

L’épreuve terrible que traversent les Mahorais - espérons le moins de morts et victimes - rappelle l’urgence du projet que H. de Lesquen a proposé pour les outre-mer.

Depuis plusieurs jours nombre d’hommes de droite et nationaux se complaisent à affirmer - et doctement : « Nos compatriotes, ces Français, ils sont Français et abandonnés… »

Comme si répéter un mensonge 🤥 trois fois en faisait une vérité…

De LR au RN, de R! à Philippot et Asselineau, tous reprennent ce mythe juridique et administratif posant pour principe l’unicité du peuple français y compris en Outre-Mer.

Ce raisonnement voudrait dire que J. Cartier et S. de Champlain — qui découvrirent le Canada et le Québec — seraient donc moins français qu’un mahorais. C’est ridicule. C’est même idiot.

Les Mahorais bénéficient d’une manne financière énorme du fait de la départementalisation — sans jamais poser la question aux Français de sang qui payent — en ayant en plus la possibilité de déroger au droit national normalement applicable au titre du principe d’identité législative (exemple concret : application molle du principe de laïcité).

Il eût fallu faire l’inverse, lui accorder le statut de collectivité d’outre-mer, et même, comme dans le projet d’H. de Lesquen, conférer à cette île, au sein de la République française, sa nationalité, son autonomie…

1,2 milliard d’euros en 2016… c’est le coût estimé par l’IFRAP — et confirmé par la Cour des comptes — du total des transferts d’argent public à Mayotte (collectivité unique et communes).

Non seulement Mayotte n’est pas abandonnée, mais bénéficie bien plus de l’argent des Français que la Lozère, la Creuse ou l’Allier réunis.

Le député socialiste de Tulle, Jean Montalat disait « la Corrèze plutôt que le Zambèze », aujourd’hui il serait tout aussi correct de dire « le Lot plutôt que Mayotte »…

Non seulement les familles de sang français qui ont bâti la France ne perçoivent rien de l’État, mais payent encore pour des gens qui n’ont d’amour pour la France que pour une seule chose : la Sécurité sociale.

 

Henry de Lesquen

Dîner catholique :

·        apéritif, champagne de saint Gall

·        entrée, noix de saint Jacques

·        plat, filet de saint Pierre

·        fromages, saint Félicien, saint Marcellin, saint Nectaire

·        dessert, saint Honoré

·        servi avec du saint Joseph

·        en plus, de l'eau de saint Yorre

·        et margarine aux omégas 3 saint Hubert

·        après dîner, rhum santa Teresa

·         

Henry de Lesquen

Ce matin, jeudi 16 janvier 2025, je me suis rendu très en avance à l'église du Val de Grâce pour assister à la messe célébrée en mémoire de Jean-Marie Le Pen. J'ai été refoulé à l'entrée comme personne indésirable !

Je rappelle que Jean-Marie Le Pen m'avait invité à la réception donnée à Montretout pour ses quatre-vingt-dix ans, qu'il était venu à celle qui était donnée à la Maison des X pour mes septante années, que je l'ai reçu plusieurs fois tant à Radio Courtoisie qu'à Radio Athéna, qu’il est venu de nombreuses fois aux réunions du Club de l’Horloge…

Cette exclusion prononcée à mon endroit par Marine Le Pen est donc aussi stupide que mesquine. C’est un point de détail, mais il est significatif. Elle en dit long sur le personnage. (Je me demande d'ailleurs à quel titre elle s'est crue autorisée à interdire l'entrée de l'église à quiconque.)

Marine Le Pen s'est permis de trier les amis de son défunt père, alors qu'elle a exclu ce dernier du parti politique qu'il avait fondé et présidé pendant quarante ans. C’était révoltant.

N'oublions pas non plus qu'elle a laissé mourir son père dans un EPHAD alors qu’elle avait largement les moyens financiers pour qu’il finisse ses jours chez lui…

 

« Cryptophane »

Les Français de sang, authentiquement souverainistes et libéraux, ne sont ni représentés ni souhaités dans les media et pour cause : ils sont volontairement mis au ban par ceux qui se sont accaparé la France.

Sarah Knafo a obtenu, facilement, le droit de parler et de débattre avec les siens. Son rôle est d'incarner une citoyenne de droite ; elle le fait avec talent.

Bardella en revanche, sous le coup de je-ne-sais-quel kompromat, nous fait du socialisme patriotique pro-européen : kafkaïen, grotesque. Prions pour que ce médiocre ne parvienne pas à la fonction suprême. Quand on est à gauche de la gaussienne de Wechsler, on n'est pas apte à diriger une grande nation. Qu'il retourne à des tâches adaptées à son intelligence !

Quant à Marion Maréchal, supprimer Le Pen de son patronyme n'aura jamais été suffisant. Sa blondeur et son sang français peu mêlé, sont un inconvénient majeur ; les media lui préfèrent Knafo, grande amie du très populaire Hanouna… Les Français suivent.

1 commentaire

1 Comment


Jean Calvin
il y a un jour

@ Cryptophane : Je partage votre constat sur le déplorable suivisme à droite. Mais je pense que l'explication est assez simple : le "nationalisme" français semble plus préoccupé par l'Affaire Dreyfus que par la Bataille de Poitiers... Alors que les Français sont plus préoccupés par la Bataille de Poitiers que par l'Affaire Dreyfus.

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